Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
Quand la poésie rejoint les équations pourrait être le sous-titre caché du film documentaire réalisé par Caroline Puig-Grenetier.
femme astronaute vue sur le blog de Colette, plate-forme d'Over-blog. Plus près du mystère de la Vie du fait de sa féminité et de son aventure spatiale ?
La réalisatrice, qui n'en est pas à son coup d'essai, avoue sa gratitude à Thierry Magnin de l'avoir emmenée sur ces chemins-là. Grâce à la finesse des transitions et d'une composition d'ensemble en touches impressionnistes, le spectateur avance à pas mesurés dans les théories des super cordes, touche du doigt les principes de non séparabilité, le principe anthropique, s'aventure sur les chemins des mystères insondables de la physique quantique, guettant au passage le moment où ces scientifiques-croyants ou croyants-scientifiques nous diraient voilà : Dieu est là !
Eh bien, non. "Le commencement dans le temps et l'espace nous échappe mais il s'agit de ne pas mettre Dieu comme une explication" explique Thierry Magnin, Monsieur Loyal très à l'aise pour faire le départ entre son costume cravate de scientifique et son aube de croyant. Chacun de ses amis scientifiques et croyants, embarqué dans l'aventure du film, s'exprime face-caméra. Dans L'homme entre science et religion, le spectateur touche sans cesse les limites du savoir scientifique sans jamais toucher "aux fruits interdits de l'arbre de la connaissance".
Au détour d'un plan, entrecoupées de pauses méditatives, les paroles que vont chercher nos plongeurs en eaux profondes sont nombreuses, des perles qui cassent nos schémas classiques -humains trop humains ?- de perception de la réalité comme ce concept de vide habité par les vibrations ou celui du mur de Planck autour de la singularité initiale "où toutes les lois de la physique explosent". On se prend de vertige devant l'enthousiasme communicatif de chacun, devant les questions soulevées qui restent avec des réponses comme en suspens sur l'infini de l'univers, les mystères de la conscience et de l'origine.
Alors quid des réponses apportées par la religion ? "Dieu n'est pas de l'ordre du savoir", résume à merveille Philippe Deterre, biologiste et prêtre à la Mission de France. "La science que peuvent faire les croyants est la même science qui part d'hypothèses et qui va vers de la cohérence. En revanche, c'est Dieu qui me pousse à faire de la science à travers la tradition biblique. Derrière le chaos il y a du cosmos, ordonné par le Logos. Derrière l'apparent silence, il y a de la parole".
Une question que Thierry Magnin reprend au vol : " La question pour le bibliste est : qu'est-ce qui nous fait exister ? Quelle est notre origine à tout instant : la parole et la relation à Dieu qui donne le sens. C'est le souffle de Dieu. L'homme ne serait-il pas lui-même habité par un infini ? "
compte-rendu de Jean-Pierre Jusselme, Eglise à St-Etienne (France), écrit en mai 08 et paru dans le bulletin "Quelques nouvelles", n° 213, juillet-août 2008, de la mouvance des Amis de Marcel Légaut.
Pour plus ample information sur cette mouvance : http://legaut.chez-alice.fr/