Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
Lorsque les hommes manquent de sagesse et d’équité envers autrui
Qu’ils veulent dominer leurs voisins et s’approprier leurs biens,
Qu’ils manquent de visions d’avenir suffisamment généreuses,
Alors ils s’affrontent et l’engrenage de la guerre
devient inévitable, inexorable, implacable, meurtrière.
La Mort s’avance avec sa faux sur les champs de bataille
Coupant les corps des uns et des autres, sans distinction ;
Laissant derrière elle des tas de ruines
et semant des graines de haine pour les générations futures.
"La mort poursuivant le troupeau des humains" (1896), tableau du peintre belge James Ensor (1860-1949) . Présenté par Ulysse92 dans le forum "Jardin d'esprit" ( lien).
On pille et on viole ; on enlève et on torture ;
On enrôle les enfants et on leur apprend à tuer ;
On détruit des maisons, des écoles, des hôpitaux,
Des lieux de mémoire, des lieux de culture, des lieux de culte ;
On raie de la carte du monde des civilisations entières.
Chacun s’y met afin de mieux servir sa religion, son dieu, sa région ou sa patrie ;
Chacun s’y met avec sa vérité au détriment des autres,
Avec son tribalisme ou son nationalisme,
Croyant protéger les siens ou encore les libérer de l’oppression,
Voler au secours de sa communauté, servir ses intérêts légitimes.
Alors, par le jeu des alliances politiques,
Par la vente des armes, par l’appât de gains
La Mort quitte triomphante les champs de bataille
Et entame un tour du monde à coup de manifestations,
De slogans anti-, de vindictes populaires, de pogroms,
Mobilisant les militants pour ou contre,
Les jetant les uns contre les autres
Mettant d’autres pays à feu et à sang,
Exportant ainsi la mort et le malheur.
Très vite, les voix isolées des Justes et des pacifistes
Ne sont plus que de vaines espérances.
Les diplomates voyagent en tout sens,
S’agitent et se rencontrent, font des déclarations,
Demandent le cesser le feu immédiat, le respect des vies humaines,
Mais les problèmes se sont accumulés depuis si longtemps
Qu’ils en sont devenus inextricables.
Les plus forts se font encore plus brutaux
Et poussent leurs avantages tels des joueurs d’échecs,
Car, dans les deux camps qui s’affrontent, les va-t-en guerre,
Ceux à qui la guerre profite, n’entendent point cesser leurs gains.
En désespoir de cause, les gens élèvent leurs lamentations vers leur dieu,
Ou accusent Dieu de ne rien faire, de laisser faire, de fermer les yeux sur les crimes.
Ils pleurent leurs morts et crient vengeance, préparant ainsi d’autres guerres futures.
Jean-Claude Barbier, le 28 juillet 2014