Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
Grand Vent, Livre II, juillet 2010 p. 2-3 (lien), par Marie-Luce Job* ; un livre sur Facebook que l'auteur m'a permis de consulter. Elle est poétesse mais ce qu'elle dit ici, aucun historien ne pourrait la contredire. Les religions nous dit-elle résultent de crispations pour retenir, répéter, posséder, déformer, enfermer autrui ... bref, du pouvoir religieux. Mais aussi, ce qu'elle ne dit pas, elles véhiculent des spiritualités qui ouvrent nos coeurs et nos âmes, et elles accompagnent nos vies humaines pour le meilleur et pour le pire. Avec notre Eglise, choisissons en le meilleur ! (Jean-Claude Barbier).
* dans son espace de prière et de méditation (lien), le site de notre Eglise, a publié deux poèmes de Marie-Luce Job "Y a-t-il un regard ?" (le 18 septembre 2012) et "Être présent" (le 19 du même mois).
D'autres prétendent que Dieu est unique et seul. (Qu’est ce que Dieu tout d'abord ?)
Alors, devant cette thèse ou théorie, comment dès lors envisager une quelconque opposition et nos rapports avec les dieux ? Si l'on se met à évoquer toutes les autres façons de croire et ce que par ailleurs l'on croit, alors tout ceci devient une arborescence qui va dans tous les sens, toutes les directions ... animisme, chamanisme, shintoïsme, cultes divers et variés, chacun le sien, et tout autant, toutes sciences. Chacun ses "tabous" et ses interdits, chacun ses enfers et ses paradis. Diversité multiple comme la multiplicité des formes de la nature... que l'homme cherche sans fin à comprendre ; dont il cherche à en saisir les lois et la nature, au travers de l'étude, de la description ...
En attendant que de malheureux cela crée ! Que de gens torturés cela crée. Que d'êtres renfermés en leurs propres tortures cela crée, que de superstitions cela crée ! Que de mains mises cela crée. Que de douleurs intimes et autres, que de dysharmonies, que de tensions, que de fausses idées ! Que d’enfermements, que de condamnations, que de punitions à soi même et à autrui, que de peines et que d'antagonismes ! Les religions, les unes et les autres, ainsi que chacune des théories et des croyances quelles qu'elles soient, y compris leur négation par d'autres croyances appelées athéisme ou toute autre, tout cela revient au même : tout un fatras qui a formé, formaté, "éduqué" des générations depuis des millénaires ! Pour un si piètre résultat : des cohortes sans nombre de malheureux, de « déviés «, de perdus, d’esprits et de corps sans liberté aucune. Sans latitude, sans solution, sans .... ?
Des générations entières d'êtres féminins mutilés, enfermés, forcés au silence et au mutisme, forcés à subir l'ignorance et la superstition ... Bref, tout un spectacle affligeant.
Depuis des millénaires les même choses sont répétées sans cesse, ritualisées sans cesse, les mêmes gestes sans fin reproduits ; sans fin répétés encore et encore jusqu'à en perdre leur sens premier et profond , vrai ... les mêmes incantations, les mêmes supplications, encore et encore ! Rendant aussi mort que ça peut l'être ce qui est éminemment vivant ! Les symbolistes le diront, les ménagères de quelque âge que ce soit aussi, tout s'use : TOUT. Loi naturelle.Tout s'use, se dégrade, se détruit, se transforme : y compris les croyances et les dogmes et toute construction intellectuelle ou de briques. Les symbolistes savent que les symboles perdent leur "pouvoir ", leur sens vivant ; qu'ils s'affaiblissent avec le temps et la répétition sans cesse ; les ménagères savent que, si l'on ne ravive pas les meubles de temps en temps, ils finissent encrassés et méconnaissables. Loi de l'entropie contre laquelle s'usent bien des énergies ! ET, eux , ils continuent depuis des millénaires à répéter encore et encore, s'enfermant dans les mêmes dogmes et idées vieillies et poussiéreuses sans jamais voir qu'ils en ont tué le Vivant !
Le problème, consiste à s'emparer de quelque chose, de quoi que ce soit, d'en faire une rigidité, d'en faire un inamovible, d'en faire une loi, d'en faire un enfermé, d'en faire un non vivant, un non libre. Et dès lors, un problème. Qu'il s'agisse du sexe, de la religion, de la politique, de son ménage ou de toute autre chose. Le problème est vraiment de s'emparer de quoi que ce soit, de ne pas le laisser venir et disparaître librement ; comme tenter de d'en capturer l'essence, le mouvement, l'aller et le venir ...
illustration choisie par l'auteur pour accompagner son texte
Qu'il s'agisse des idées qui viennent et s'en vont, des sentiments, des émotions, des douleurs corporelles, des états d'âme, de la lumière, du vent, des évènements, des images, des moments, vous cherchez à capturer sans cesse ; à retenir, à conserver, à garder pour vous, à vous approprier, à posséder, qu'il s'agisse d'un souvenir, d'une femme aimée, du temps qui passe, d'un moment heureux, d'un sentiment de frustration, de déception, d'humiliation, d'un homme, d'un enfant, d'un belle chose, d'un magnifique coucher de soleil , d'un corps lisse et sans rides ; tout cela revient au même.