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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 16:45

EUfr-1b.gifChacun s'exprime ici selon sa propre foi ; écoutons nous les uns les autres ; soyons attentifs à ce que disent les autres ; sachons partager entre nous nos prières et nos méditations, les évènements de nos vies ; pensons à tous ceux qui souffrent ; faisons action de grâce pour nos moments de joie.

 

 

Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier (Bordeaux, chrétien unitarien) - Je vous fais part de la belle expérience de Soeur Minke, prieure de la communauté protestante de Grandchamp de 1970 à 1999 (comportant les trois engagements inspirés des traditions catholiques et orthodoxes que sont le silence, la chasteté et la prière), qu'elle vient de publier aux éditions Labor et Fides de Genève (Soeur Minke de Grandchamp ; entretiens, par Michel Cornuz. Voilà un extrait de ces entretiens :


" Au Liban, j'avais entendu une phrase : "Prendre en charge la paix des autres". Cette phrase m'a beaucoup travaillée. Elle a eu le même effet que l'intuition reçue alors que j'étais étudiante en Hollande : "Arrête de vouloir recevoir l'amour de tes parents. Commence à le leur donner". Cela a provoqué un renversement ! Tu es là pour que l'autre puisse grandir : c'est la vraie signification de l'autorité. Faire grandir l'autre, c'est permettre qu'il trouve la paix et qu'il soit bien avec lui-même, avec le Christ et avec les autres. On peut penser aussi à cette parole de saint Séraphin de Sarov : "Trouve le paix intérieure et des multitudes seront sauvées autour de toi.". Le service de la prieure est donc avant tout pastoral ".

 

tumataaroa_rudy_bessert.jpgTumataaroa Bessert (Papeete, Windward Islands, chrétien, message du 30 avril 2011 au forum "Unitariens francophones") - Bonjour à tous,
Dieu est souffle de vie, l'organisateur de cette vie, du monde visible et invisible.
Chacun d'entre nous avons part à l'esprit de Dieu. Dieu est notre lumière intérieure.

Abandonnons nous à Lui.
Pour accéder à Dieu, nous n'avons pas besoin d'intermédiaires, de "prêtre ou de ministres de cultes". Chaque homme, femme ou enfant, partout dans le monde est créature de Dieu.
Jésus de Nazareth est le plus grand parmi tous les hommes.
Voici ce que je crois et affirme.
Je voudrais vous partager cette prière :

Père céleste,
Je voudrais te remercier pour ce que tu fais chaque jour pour moi et ma famille
Merci aussi pour la nourriture que tu me donnes et donnes à ceux qui n'en ont pas
Merci aussi de m'avoir fait connaître ce groupe de chrétiens si loin de moi
mais si proche dans le coeur et nos croyances
Je te demande de les bénir ;
bénis aussi ceux qui font du mal dans le monde
car j'affirme que toi seul est le vrai et unique Dieu.
Protège chacun d'entre nous et accorde nous ta bénédiction.
Amen.

 

Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier (Bordeaux, chrétien unitarien, message du 29 avril 2011 au forum "Unitariens francophones") - J'ai reçu de Régis cette demande : " Des problèmes de santé que je croyais bénins, se révèlent plutôt sévères. Je vous serai reconnaissant à l'occasion des cultes de notre Eglise de mai et juin de me faire bénéficier de votre attention dans vos prières. N'ayez pas de soucis pour moi, je ne souhaite que des pensées positives. Amicalement. Régis ". Notre prochain culte aura lieu ce dimanche 1er mai ; à cette occasion pensons plus particulièrement à lui et à sa famille.

 

Roger_Gau.jpgRoger Gau (Toulouse, chrétien unitarien, message du 29 avril 2011 à J-C Barbier, forum "Unitariens francophones") - Bien sûr que nous ne manquerons pas de penser plus particulièrement à lui et à sa famille lors de notre prochain culte, même avant et après. Si tu as l’occasion transmet lui nos pensées positives.

 

marie claire lefeuvre portraitMarie-Claire Lefeuvre (Rambouillet, protestante libérale et unitarienne, message du 29 avril 2011 au forum "Unitariens francophones") - Nous pensons bien à toi, Régis, et nous te souhaitons bon courage.

 

Voir aussi, dans les commentaires de bas de page, les prières de Yann (Bordeaux, catholique) et de Farida Adjoudj (département de la Moselle, soufi) pour Régis.

 

  Bruno Cadez portraitBruno Cadez (Lille, catholique, message du 26 avril 2011 au forum des "Unitariens francophones") - Je suis parfois provocateur et dis que si l'on retrouvait le squelette de Jésus de Nazareth, cela ne m'empêcherait pas de continuer de croire que cet homme a révélé l'existence du Christ, c'est-à-dire l'Esprit divin présent en chacun de nous et se révélant chaque fois que nous établissons une relation d'amour avec le prochain et que nous redonnons au plus pauvre et au plus petit sa dignité. L'homme Jésus est mort, mais il s'est donné à l'Humanité (il ne s'est pas suicidé, il n'a pas été sacrifié, mais il est allé jusqu'au bout de son engagement non violent, quitte à être assassiné par des hommes imbus de leur pouvoir et ivres de la folie des foules), et c'est cette vie donnée - le "Christ" - qui continue de "vivre" en nous (j'avoue que le terme de ressusciter me pose problème à moi aussi) chaque fois que nous agissons comme il nous a demandé d'agir (aimer son prochain, donner à manger à celui a faim, etc...). C'est ce que nous aurons fait qui restera après notre mort. J'aime beaucoup l'image de sillage que tu emploies, Jean-Claude. C'est pour cela que je crois que le Royaume est déjà là, en construction.

 

Roger_Gau.jpgRoger Gau (Toulouse, chrétien unitarien, message au forum Unitariens francophones le 1er mai 2011) -

Je crois que Jésus de Nazareth est sage parmi les sages et qu'il est une des signatures lisibles du Créateur. Par ses mots, par ses gestes, il nous invite à nous engager sur les chemins qui mènent à la Paix, et surtout à l’Amour, celui des uns pour les autres, car celui qui aime l’autre a rempli toutes les exigences de la loi.

Jésus lui-même se propose comme le chemin, la vérité, l’expression de la vie qui peut faire de nous des enfants du Royaume du Créateur.

Je crois que Jésus est une des portes qui conduit au Créateur. Mais je crois que d'autres que Jésus peuvent aussi conduire à ce Créateur unique, celui des juifs, des musulmans, des bouddhistes et même des athées.

Je crois que nous devons prier non pas en récitant des formules, mais dans la méditation des paroles vraies de Jésus et dans le silence de la contemplation de la nature qui nous parle directement du Créateur. (extrait d'une confession de foi que l'on peut lire dans son essai Chrétien unitarien Jésus n’est pas Dieu, Dieu merci . Il est dans le dernier chapitre :  " Ma croyance : chrétien unitarien ", lien )


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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 09:40

EUfr-1b.gifDepuis le dimanche 7 juin 2009, l'Eglise unitarienne francophone (EUfr) invite à son culte mensuel, chaque premier dimanche du mois : chacun le fait d'abord chez lui, seul ou bien avec sa famille et/ou des amis ou encore au sein d'une communauté, puis en rend compte sur le site de l'EUfr à la rubrique " notre culte mensuel " ( lien).  Jusqu'à présent, plus d'une vingtaine de personnes ont ainsi participé plus ou moins régulièrement à ces cultes "à distance".

 

Afin de vous aider dans votre culte à la maison, nous vous proposons la démarche suivante:

 

1 – louons Dieu et accueillons la vie qu’il nous a donnée, louons le mystère de la Vie
2 – allumons notre calice et que sa lumière brille (vous pouvez alors lire la prière du mois qui nous est envoyée par l'International Council of Unitarians and Universalists ICUU,  lien)
3 – partageons avec nos Frères et Sœurs ce qui est important à nos yeux, à nos cœurs, ce qui est essentiel à notre intelligence des choses et à notre conscience, que ce soit un texte ou autre chose, et trouvons les mots ou les gestes pour le dire.
4 – partageons aussi nos souffrances et nos peines
5 – partageons nos gestes de fraternité et nos rites de communion qui ont valeur universelle
6 – partageons nos autres gestes de solidarité et de fraternité
7 – envoi vers les autres, « prochains » ou « lointains »

 

La spiritualité relie la personne à Dieu ou à l'entité surnaturelle de son choix, et le culte réunit l'assemblée des participants dans cette même transcendance. C'est le culte qui permet ce passage d'une spiritualité individuelle à une spiritualité AVEC LES AUTRES. Soyons assidus au culte de notre Eglise.

La communication aux autres est importante afin que nous fassions "assemblée" (Ekklesia = Eglise). Nous vous invitons à faire part aux autres de votre culte à la maison en nous envoyant un message ( contact), lequel sera publié dans cette rubrique.

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 09:14

Italie--la-CICU.jpgPour Pâques, nos amis italiens se sont donnés rendez-vous à la même heure sur le système Skype qui permet la tenue de réunion à plusieurs. Une façon de faire culte lorsqu'on est géographiquement dispersé. En voici un écho : 

 

" Après la Pâque juive (moi, j'ai mangé herbes amères et pain azyme, nous, unitariens italiens, avons fêté la Pâques de presque tout le monde chrétien avec un rendez-vous Skype ; Roberto et Alessandro ont fait des brefs sermons avec une réflexion de moi ;  Alessandro a chanté et chacun de nous avait du pain et du vin pour la communion. Un moment vraiment touchant bien qu'à distance. Bien fraternellement " (message du 25 avril 2011 de Giacomo Tessaro).

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 11:27

Togo-alfa_teou_portrait.jpegLe conseil de l’EUfr a coopté un nouveau membre en la personne d’Alfa Téou (photo jointe), fondateur de l’Association des chrétiens unitariens du Togo - ACUT (lien).

 


Souhaitant prendre une année sabbatique et se ressourcer dans le christianisme, Christiane Geisler vient de quitté toutes ses responsabilités institutionnelles dont sa présence au sein de notre Conseil. Elle n’en suivra pas moins nos activités avec sympathie. En 2010 , Alain Lauzet s’était également retiré de ses responsabilités.

 

Notre Conseil compte présentement 7 membres : Grégoire Bondoukou, Richard Brodesky, Jean Monod, Fulgence Ndagijimana, Maël Strom, Alfa Téou., et Alain Patrice Yengué.

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 17:17

« La sortie de religion, est-ce une chance ? » par Michel Gigand, Michel Lefort, Jean-Marie Peynard, José Reis et Claude Simon, publié en août 2010 aux éditions L'Harmattan dans la collection "Religions et spiritualité", 193 pages, 18 euros.

la_sortie_de_religion2.gif« Nous nous situons du côté des perdants de nos sociétés ». Les cinq prêtres-ouvriers qui écrivent ce livre nous parlent de leur vie de travail professionnel et de leurs engagements en classe ouvrière. Ils nous font part de leurs évolutions, des bouleversements, conséquences en partie de cet enracinement dans le peuple ouvrier très marqué par le processus de sécularisation.

Les échanges qu'ils vont avoir dans leur équipe de prêtres-ouvriers pendant une bonne vingtaine d'années portent sur le partage de la vie et des luttes ouvrières bien sûr, mais aussi sur la foi qui les anime dans ces réalités. Dans le livre ils nous montrent à quel point cette foi chrétienne au fil des ans a évolué : ils sont passés de pratiques en religion de chrétienté à des pratiques d'humanisme évangélique... Que de chemin parcouru !

« Les premiers chrétiens ont fait collectivement une démarche de sortie de  religion tant juive que païenne pour l’annonce du salut universel qu’ils ont perçu dans le message de Jésus. Nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation pas banale : il s’agit comme eux de sortir à notre tour d’une religion de chrétienté pour que puisse être proposé aux humains l’humanisme universel de l’Évangile ». D'où le titre du livre « La sortie de religion, est-ce une chance ? »

Cet écrit collectif est riche d'une part des témoignages très concrets et humains de ces hommes solidaires du peuple ouvrier, et d'autre part d'une analyse de la foi chrétienne qui colle bien à la réalité de terrain. Le théologien Joseph Moingt, le philosophe Marcel Gauchet, les formations « Lire la vie, lire la Bible » les ont bien aidés dans leur réflexion.

Le Royaume de Dieu, qu'ils appellent réussite de l'humanité, message essentiel de Jésus, ils le perçoivent dans les luttes du mouvement ouvrier... Il est déjà là et pas encore...

Au total cela vaut le coup d'écouter tout ce qu'ils ont à nous dire en toute simplicité. Il n'est pas si fréquent que celles et ceux qui sont du côté des perdants de nos sociétés capitalistes prennent la parole sur les conditions de travail et de vie en classe ouvrière, et qu'ils s'expriment sur la passion de l'Evangile qui les anime.

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 05:38

Chrétiens et athées : vers un humanisme commun. Ce temps est venu ! par Michel Bloch-Lemoine , aux éditions du Cygne (lien), octobre 2010, 146 pages, 15 € hors frais de port (+ 2,6 €), à commander aux éditions (vente en ligne) ou bien auprès de l’auteur (14, rue d'Armorique, 56190 Muzillac, contact

Michel Bloch-Lemoine est l’un des responsables de Chrétiens En Liberté En Morbihan (CELEM), association membre de la Fédération des réseaux du parvis *, une fédération dont il a été le secrétaire général de 2000 à 2001
* voir la présentation de cette fédération sur le site de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU), laquelle en est également membre (lien)


michel bloch-lemoine« Sur le thème du Rassemblement de Lyon de novembre 2010 : « Le temps est venu de montrer l'actualité de l'Evangile pour le monde d'aujourd'hui », j'ai voulu, dans cet ouvrage, insister sur quelques points qui, aujourd'hui, me paraissent essentiels :
- il y a urgence que se rejoignent, d'une part ceux qui se reconnaissent dans une foi chrétienne et, d'autre part, ceux qui, hors de toute foi, militent pour une spiritualité laïque basée sur le primat absolu de la dignité de toute personne humaine,
- les humanismes de toutes ces femmes et de tous ces hommes de bonne volonté doivent se rejoindre pour promouvoir, sur la base de nouveaux modes de vie, une plus grande justice économique et sociale à l'intérieur des nations et entre elles, ainsi que la sauvegarde et le respect de la planète.
Cette conjonction des convictions et des actions doit s'opérer dans le cadre d'une mondialisation qui se débarrasse d'un ultra-libéralisme meurtrier, sur la base de profondes réformes des Eglises et des partis politiques, pour que progresse une démocratie fondée sur la laïcité et l'égalité de toutes les personnes. »

L’ouvrage est préfacé par Gabriel Marc. Ancien administrateur de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), il a, à ce titre, travaillé sur les problèmes des pays en voie de développement, et a été conseiller de la délégation française auprès de l'ONU. Il a été aussi très actif au niveau associatif puisqu’il fut un ancien président de l'Action catholique des milieux indépendants (ACI), de 1971 à 1977, des commissions Justice et Paix d'Europe et du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), de 1982 à 1988.

Quelques lignes de sa préface : « Le laïcat organisé a perdu la parole publique dans l'Eglise de France. Il l'avait eue après la guerre et plus encore après le concile Vatican II. Les mouvements, d'Action catholique notamment, étaient au centre de la pastorale. Ils s'exprimaient régulièrement vis-à-vis de l'opinion et vis-à-vis des responsables de l'Eglise. Des individualités continuent de s'exprimer qui appartiennent à l'élite intellectuelle, qui écrivent des livres, ou bien sont connues comme personnalités politiques. A part ceux-là il ne reste dans l'Eglise que la parole pontificale, surabondante, et la parole de chaque évêque dans son diocèse.
Aussi faut-il se réjouir que des laïcs ordinaires aient l'audace de se manifester pour dire leur foi et la manière dont ils conçoivent une vie en Eglise qui n'est pas forcément celle qui est offerte. Michel Bloch-Lemoine s'inscrit dans cette lignée, marquée par Paul Abéla et son célèbre Je crois, mais parfois autrement. " (aux éditions L’Harmattan) *

 

* Sur Paul Abela (1921-2010), voir notre hommage paru le 12 avril 2010 dans les Actualités unitariennes, quelques jours après sa mort, lien

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 07:40

This Global Chalice Lighting is distributed by the ICUU in response to the recent Japanese earthquake and its aftermath. In popular Japanese mythology earthquakes are caused by the great fish, Namazu, who lies imprisoned underground beneath a huge stone. This reading is to be used during April 2011.


Dans la mythologie japonaise populaire tremblements de terre sont causés par le grand poisson, Namazu, qui se trouve emprisonné sous terre, sous une grosse pierre.

Namazu_Kashima.jpgAFTER THE GREAT WAVE (For Japan, March 2011)

Namazu, the Great Fish, stirs and the earth quakes.
Tsunami, the Great Wave, races to the shore.
Harbours are engulfed, and towns and villages and farmlands.
The fragile, perilous works of humankind are assailed and shaken.
Nature’s power and human folly have combined.
People are filled with fear. They suffer ruin, devastation, and death.
Human weakness is exposed.
We feel helpless in the face of so much grief, so much suffering.
And yet we cannot afford ourselves the luxury of despair.
We are here to say that, in us, the universe cares for its children.
We are here to reach out in love to the people of Japan;
to unite our spirits with theirs in an affirmation of hope beyond apocalypse.
And to do what we can.
And so we kindle our sacred flame.

Rev. Cliff Reed, 16th March 2011



Namazu.jpg 

traduit en français par Jean-Claude Barbier (Bordeaux, France)

 

Après la Grande vague (pour le Japon, mars 2011)

Namazu, le Grand poisson, remue et voilà que la terre tremble.
Tsunami, la Grande vague, court jusqu’au rivage
Les ports sont engloutis, les villes, les villages et les fermes.
Tout ce qui est fragile - les œuvres téméraires de l'Humanité - est assailli et secoué.
Puissance de la nature et folie humaine sont ici mêlées.
Les gens sont remplis de crainte. Ils souffrent ruine, dévastation et mort.
Combien la faiblesse humaine est vulnérable !
Nous nous sentons impuissants face à tant de chagrins, tant de souffrances.
Et pourtant, nous ne pouvons pas nous laisser aller au désespoir.
Nous sommes ici pour dire que, en nous, l’univers prend soin de ses enfants.
Nous sommes ici pour porter notre amour au peuple du Japon,
Pour unir nos esprits avec les leurs
dans une affirmation d'espoir au-delà de l'apocalypse.
Et de faire ce que nous pouvons.
Ainsi nous allumons notre feu sacré.

 

Namazu_01.jpg

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 09:08

marie claire lefeuvre portraitMarie-Claire Lefeuvre (Rambouillet, France, protestante libérale et unitarienne, message du 6 mars)


D’abord une question : doit-on remercier « Dieu » des bonnes choses qui nous arrivent ? N’est-ce pas puéril ? N’est-ce pas hors de la volonté de « Dieu », la volonté de cet immense point d’interrogation, tout comme les catastrophes naturelles ou la réussite à un examen universitaire ? ou bien est-ce dans son champ d’action ? On pourrait dire : Vous rabaissez bien le Dieu  du mouvement des astres et des causes premières si vous pensez qu’il s’occupe dans les moindres détails des microbes que nous sommes !

Alors voici en regard un texte de « L’Ami » de Charles Wagner (éd. Fischbacher 1950, p. 230 – éd. Ampelos Théolib maintenant ) :

DIEU EN CHRIST : " Ce qu’il y a de meilleur en Dieu, c’est l’homme. Un Dieu qui ne se traduirait pas en humanité n’existerait pas pour nous. C’est l’être en soi, trop haut et trop loin, trop chaud et trop froid. Il faut qu’il se mette à notre niveau et à notre température, et pourtant qu’il nous dépasse de toute la hauteur de l’infini. Voilà le mystère, rapproché de notre horizon par la révélation en Jésus…"

Alors adressons sans plus d’hésitation notre reconnaissance à Dieu, vers ce mystérieux Au-delà qui nous dépasse tant et que l’on nomme Dieu,   pour ce retour au forum des unitariens et des universalistes de notre webmaster et ami : Jean-Claude, revenu aussi actif et présent sur tous les fronts. MERCI !

Ensuite voilà, en ce retour du chant des oiseaux, annonciateur du très proche printemps dans notre nature environnante, un second extrait de « L’Ami » (ibid p. 42) :

AUX OISEAUX : " C’est donc bien sérieux, ce que tu dis, petite fauvette, ce que tu chantes en montant toujours, alouette légère, puisque vous le répétez si souvent. Craignez-vous qu’on ne l’ait point compris ? Comme on sent, à vous entendre, que c’est arrivé ! Si vous pouviez en persuader l’homme qui n’y croit plus ! "

 

Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier (Bordeaux, chrétien unitarien). Merci à Marie-Claire et à tous ceux qui m'ont envoyé un message de sympathie lors d'une hospitalisation qui a duré plus longtemps que prévue, soit un mois. Mon merci va aussi au personnel médical d'un grand professionalisme qui m'a remis sur pied. Dans mon coeur, c'est une action de grâce permanente envers un Dieu créateur qui nous a donné la vie, bien précieux et source de joie. Toute ma famille se joint à moi dans cette action de grâce.

J'ai pensé aussi très fortement à Jésus car, ayant eu une embolie pulmonaire, j'ai pensé à celle qui a mis fin à sa vie sur la croix (d'après le docteur israélien Benjamin Brenner, chercheur à l’hôpital Rambam d’Haïfalien, lien).

 

Roger_Gau.jpgRoger Gau (Toulouse, chrétien unitarien). Roger nous fait savoir qu'il a fait le culte chez lui, pendant que son épouse était à la messe.

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 17:50

cil.gifLe Centre interdiocésain des laïcs (CIL) de Wallonie et de Bruxelles est un organe qui se veut lieu de dialogue et de débat. C'est une instance reconnue par la conférence épiscopale, mais qui n'en est pas pour autant une instance officielle de l’Église. Autonome, il est à la fois collaborateur et interlocuteur des évêques et des organisations catholiques de Belgique francophone. Il est reconnu par la Communauté française de Belgique au titre de l’éducation permanent. Il fait 10 propositions concrètes sur les pratiques d’Église, publiées dans le bulletin n° 121 de la Revue trimestrielles Hors les Murs (HLM) publié dans la revue commune de la fédération belge qui réunit des mouvements catholiques progressistes Pour un autre visage d'Eglise et de société (PAVES,  lien), 3ème trimestre, septembre 2010.


" Cela fait bien longtemps que les membres du CIL ont acquis la conviction de l’urgence pour notre Église catholique * de s’adapter aux conditions de vie de notre temps. Il ne s’agit pas du tout de suivre la mode, de faire de la démagogie, mais bien d’entrer résolument dans la modernité, de ne plus tenir un langage et des propos moralisateurs totalement inadaptés à notre époque.

* ndlr - la réflexion et les analyses, ainsi que les propositions, valent aussi pour toutes les Eglises

Le CIL alimente ses réflexions en particulier grâce à des commissions de travail qui, sans être permanentes, sont fréquemment de longue durée. Nous avons eu ainsi pendant trois ans une commission sur « La place des femmes dans 1’Eglise» et une autre sur «Pratiquer la démocratie en Église ? ». Toutes deux ont donné lieu à une contribution publiée dans une petite brochure ; les textes ont été plus  récemment mis sur le site du CIL ( lien)


En 2003, deux nouvelles commissions ont été créées «Pratiques d’église» et «Fois et Convictions ». Tandis que cette dernière est toujours en activité, les membres de la première ont pensé qu’il ne suffisait pas de réfléchir et d’écrire, mais qu’il fallait-il surtout se mettre à l’écoute des catholiques de la base. C’est au cœur des communautés chrétiennes locales que se vit concrètement l’évangile ; il faut donc donner la parole au peuple de Dieu, offrir aux personnes de s’exprimer, appréhender leurs besoins réels, leurs problèmes, leurs souhaits pour un avenir meilleur pour elles-mêmes, pour leur famille et pour les diverses communautés chrétiennes auxquelles elles participent.

L’Église peuple de Dieu n’évoluera, croyons-nous, que si la base (paroisses et groupes locaux) est reconnue comme acteur de cette évolution, interlocuteur à part entière. Est-elle vraiment associée ? Comment peut-elle le faire? Comme le disait Mgr Warin, « l’Eglise doit se recentrer sur l’essentiel, à savoir la proposition de 1’ Evangile pour la libération et le bonheur des femmes et des hommes ».

Pour ce faire, la commission «Pratiques d’ Église» a entamé une enquête--action baptisée «À la rencontre du peuple de Dieu », consistant à écouter les gens évoquer les problèmes concrets qu’ils rencontrent dans la vie courante, les expériences réussies dans leurs diverses communautés, leurs questions. C’est au cœur des communautés chrétiennes locales que se vit concrètement l’évangile.

L’enquête-action a comporté, outre les discussions au sein de la commission et du CIL, trois phases :

Tout d’abord, nous avons rencontré une dizaine de «Sages », experts en théologie, en philosophie, en animations spirituelles, clercs et laïcs, femmes et hommes ayant des responsabilités dans notre Église locale, en les laissant librement exposer ce qu’ils considéraient comme les problèmes majeurs vécus par les catholiques aujourd’hui dans leurs communautés.

Dans une deuxième phase, nous avons rencontré une trentaine de groupes très diversifiés de chrétiens engagés dont nous savions qu’ils avaient expérimenté des manières modernes de vivre leur foi en communauté groupes de réflexion, communautés de base, équipes spirituelles, communautés de paroisse ou d’unités pastorales, équipes de mouvements catholiques ou de foyers.

Enfin, nous avons organisé huit rencontres régionales, avec chaque fois une cinquantaine de participants, qui ont très librement échangé sur les thèmes évoqués le plus fréquemment lors des phases précédentes, que nous avions présentés sous formes de «10 propositions pour espérer et progresser en Eglise ».

Au CIL, un des principes fondamentaux, c’est la culture du débat. En application de ce principe et pour tenir compte des nombreux commentaires et de quelques critiques constructives recueillis lors de ces rencontres régionales, il a semblé aux membres de la commission, qu’il serait judicieux de modifier quelque peu la formulation de certaines propositions.

 

[...] Il serait illusoire de vouloir présenter une synthèse des opinions et témoignages recueillis lors des multiples rencontres qui ont été organisées. Mais, d’une part, on trouvera sur le site du CIL (lien) le rapport final de la commission avec un grand nombre de citations de participants et d’autre part, il a été décidé de publier encore cette année, un livre qui, autour de quelques thèmes majeurs, reprend une série de témoignages les plus illustratifs qui s’y rapportent.

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 17:28

Dix propositions pour espérer et progresser en Église

1. La vitalité, l’avenir de notre Église, reposent sur de petites communautés à taille humaine qui rejoignent des groupes plus larges (paroisse, Unité pastorale) pour célébrer en Eglise dans certaines circonstances, et qui restent ouvertes sur le monde.
2. Petites ou plus grandes, les communautés doivent se prendre en charge sans attendre ou suivre aveuglément des consignes venues d’en haut.
3. En paroisse, la coresponsabilité entre le curé et les laïcs est essentielle. Elle peut être difficile avec des prêtres désireux d’exercer seul le pouvoir. Face à la raréfaction des prêtres, confier l’animation d’une paroisse à un laïc (homme ou femme) ou à une équipe de laïcs, qui fera appel à un prêtre pour présider l’eucharistie. Mais aurons-nous toujours un prêtre disponible ou chacun sera-t-il formé à cette coresponsabilité ?
4. Pratiquer la fraternité, la convivialité, les relations vraies entre personnes. Que chacun ait l’occasion de s’exprimer, quels que soient son origine, son niveau de formation, son degré de compétence. Donner la priorité au plus pauvre; il a quelque chose à nous apprendre, même s’il a plus de mal à l’exprimer.
5. Labourer nos vies par les textes évangéliques par nous-mêmes et en équipe liturgique. Ne pas se laisser intimider par ceux qui tentent d’imposer leur façon de voir ou de faire.
 6. Élargir certaines homélies à un partage de l’Écriture dans lequel chacun peut proposer sa propre parole. Dieu et la vérité n’appartiennent à personne.
7. Pratiquer la démocratie que tous les baptisés aient l’occasion d’être associés à la réflexion (donc à l’information) et au maximum de décisions. Promouvoir la parité homme-femme dans tous les organes de décision. Faire confiance aux femmes, à la richesse de leurs dons dont il ne faut pas se priver, entre autres pour animer la liturgie.
8. Promouvoir en toute occasion le dialogue; il n’y a pas deux classes de chrétiens, les clercs (sacralisés) et les autres. Tous sont prêtres, prophètes et rois.
9. Après information et formation, adopter en conscience des règles de vie adaptées au temps présent, en s’inspirant de l’exemple donné par le Christ plutôt que d’adopter une doctrine toute faite, considérée comme immuable.
10. En synthèse, appliquer les quatre dimensions des Actes des apôtres, au chapitre 2, versets 42 à 47 être assidus à l’enseignement, partager les biens, rompre le pain, prier ensemble :

 

gerbe-musicale-vue-sur-miettesdetheo.jpg" Ils se montraient assidus à l'enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.

La crainte s'emparait de tous les esprits : nombreux étaient les prodiges et signes accomplis par les apôtres.

Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun ; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et en partageaient le prix entre tous selon les besoins de chacun.

Jour après jour, d'un seul coeur, ils fréquentaient assidûment le Temple et rompaient le pain dans leurs maisons, prenant leur nourriture avec joie et simplicité de coeur.

Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple. Et chaque jour, le Seigneur adjoignait à la communauté ceux qui seraient sauvés "

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Présentation

  • : Eglise unitarienne francophone
  • : Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
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