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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 12:48

Régis P. (Le Mans)  - En ce matin du dimanche 5 juillet 2009, je suis dans le train qui m’achemine de la gare de Connerré-Beillé (nord de la Sarthe) à Versailles où je vais retrouver ma petite mère qui approche de ses 90 ans et dont l’état de fatigue physique et mentale continue de croître depuis la dernière fois que je l’ai vue.

Le train régional traverse les collines boisées du Perche puis la plaine de Beauce. Le ciel est légèrement couvert ce matin ; il redeviendra lumineux cet après-midi. Les prairies fauchées commencent à jaunir, tandis que les blés achèvent de mûrir, dorés comme la miche de pain que j’ai coupée à mon petit déjeuner. Mais pourquoi sont-ils si courts ? Pourquoi ne sont-ils plus égayés par leurs indispensables compagnes, ces fleurs que l’on dit messicoles et commensales : bleuets et coquelicots terrassés par la chimie, cette chimie qui oblige les blés à rester nains, à mi-hauteur de leur taille naturelle. Les premières céréales commencent à être moissonnées.

Ce temps de méditation est l’occasion de me joindre au culte de l’Eglise unitarienne francophone.

Pour ce culte, la flamme que j’allume est celle qui, au fond de mon cœur, ne s’éteint jamais. Je prie en union avec ma mère, avec mon père décédé il y a huit ans, avec ma famille, avec mes frères et sœurs humains, ceux et celles qui m’entourent, une grand-mère et sa petite-fille, un étudiant, des passagers, celles et ceux qui montent ou descendent à chaque arrêt, avec la nature aussi.


Je relis les prières mondiales des unitariens que j’ai recopiées la veille : celle du mois de juillet, et celle du mois de mai qui est cet extraordinaire prologue du Livre du Tao.

Puis je récite le Cantique des créatures de François d’Assise, en me souvenant du concert d’oiseaux qui a salué le point du jour à mon premier éveil à 5 heures, du chant lancinant de la grive musicienne, pendant mon petit-déjeuner, perchée en haut du châtaignier mort à la fin de l’hiver, et les pigeons qui se chamaillent dans bois de chênes, de charmes, d’érables et de merisiers, le couple de pics verts, chapeau rouge et livrée kaki, venus picorer sur l’herbe avec un jeune pic-vert et accompagnés par un pic épeichette, M. Merle en habit noir qui siffle si joliment et sautille dans l’herbe, toujours accompagné à quelque distance par Mme Merlette, tandis que les humbles moineaux pépient à en perdre haleine. Je n’ai pas vu les écureuils roux qui sautent de branches en branche ; mais ils sont là, désormais cachés par le feuillage abondant, et la chatte des voisins, venue s’installer près de la nôtre, mais en gardant une distance respectueuse. Et les papillons, les abeilles et les bourdons qui tournent dans la lavande en train de se couvrir de fleurs d’un incroyable bleu de Chartres, qui tranche avec les roses voisines.

"Le Cantique au soleil" (= le Cantique des créatures) par Roger Bissière (1886-1964), peinture faite en 1954

Comment ne pas louer la Vie pour toute cette vie, même si Maman s’approche doucement et douloureusement du moment où elle franchira le seuil de la mort et rejoindra Papa. Je projette de pousser son fauteuil jusqu’à l’entrée du parc du château, le long des allées de tilleuls du boulevard de la Reine, le boulevard de mon enfance.

Je médite encore un moment, en lisant quelques pages de l’Evangile de Philippe : " Ceux qui disent qu’on va d’abord mourir et ressusciter ensuite se trompent (…). Si quelqu’un n’est pas d’abord ressuscité, il ne peut que mourir. S’il est déjà ressuscité, il est Vivant comme Dieu est vivant " (traduction Jean-Yves Leloup, éditions Albin Michel).


En union avec les unitariens, chrétiens ou non, croyants ou non.

ndlr - Entre l'automne 1225 et celui de 1226, dans les tout derniers mois de sa vie, François d'Assise composa son célèbre Cantique des créatures, dit aussi Cantique de frèresoleil. Sans instrument de musique, il improvisa ce chant, premier chef-d'oeuvre de la littérature italienne, qui fait maintenant partie du patrimoine spirituel de l'humanité. Nul n'a exprimé avec plus de tendresse cette extraordinaire proximité avec le soleil, la lune, la terre ou le vent, qualifiés de "frères" et "soeurs" par le poverello. Cet amour universel, pour le monde et les êtres transparaît aussi dans les passages légendaires des Fioretti, où l'on voit François parler en ami aux oiseaux et au loup.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 10:00

Jean-Claude B. (Bordeaux) - J’ai commencé le culte par une louange à Dieu en regardant mon quartier du haut de ma terrasse, au soleil levant. Pour cela, je n’ai pas levé les yeux au ciel car je ne pense pas que Dieu "est au ciel". Il n’est pas forcément non plus dans les fleurs, même si j’en admire la beauté et qu’il n’en est pas loin. Mais j'ai écarté les bras car j'ai l'habitude de le faire lorsque je dis le "Notre Père", la prière à Dieu que Jésus nous a enseignée.

Ma vue s’étendait sur ce quartier et j'ai pensé à la chanson " Paris s’éveille " : ce que ce quartier allait faire dans les heures à venir, au rythme de chacun puisque nous voilà dimanche.

Merci l'Eternel ! Ô Dieu créateur, pour ce soleil qui se lève et nous réveille, puis nous accompagne dans nos activités humaines.


Ensuite, j’ai allumé mon calice. C’est un lumignon que m’avait donné Lucie-Marie C.-B. (membre de la Unitarian Universalist Fellowship of Ottawa) lors d’un atelier francophone qu’elle avait animé et qui était consacré aux "Groupes de croissance spirituelle" (lien), ceci dans le cadre de la rencontre annuelle du Conseil unitarien du Canada (CUC) en mai 2008 où j'avais été invité. Un poisson orne l’un de ses côtés et le chrétien que je suis se reconnaît bien dans ce dessin ; un coquillage à ses côtés l’accompagne et sert éventuellement à couvrir ce petit bougeoir. Je pense bien sûr à mes amis canadiens. Je le pose sur mon bureau où se trouvent mes lectures de la veille, entre autres la dernière " Lettre des amis ", le bulletin des quaker en France. Nous sommes en compagnonnage spirituel avec eux.

J’ouvre mon ordinateur et je lis la prière du mois. Cette " vérité vivante " qu’évoque notre ami canadien, le révérend John Baros-Johnson, n’est-elle pas l’assemblée elle-même des fidèles, lesquels se réunissent pour prier ensemble et faire culte ? Avec ce calice allumé, je me sens en communion fraternelle avec tous les unitariens et universalistes du monde entier ; nous sommes près d’un million ! Je pense en particulier à ceux qui vont se rencontrer très prochainement à Cluj-Napoca (Kolozsvar en hongrois), au siège de notre Eglise historique de Transylvanie. Ils représenteront tous les pays où il y a des unitariens ; ils seront comme une géographie vivante.

Ce sont en effet les personnes qui se réunissent, qui se relient les unes aux autres, qui sont, ensemble, comme une lumière qui éclaire et attire ceux qui sont isolés. Des vérités faites de chair, dès lors qu’il y a écoute mutuelle et attentive, ouverture aux autres, partage réciproque et osmose de ce qu’il y a de meilleur à donner et à recevoir. Une vérité humaine et fraternelle, bien loin des propositions intellectuelles et dogmatiques, des slogans religieux et politiques.

Faire Eglise, c’est peut-être / sans doute cela ... Faire Eglise pour que naisse cette attitude toute spirituelle qui abaisse les frontières, qui pardonne les erreurs et les fautes d’autrui dès lors qu’il y a repentance, qui voit à la fois l’humain et le divin en chaque homme, qui rejette toutes les discriminations.

C’est donc le cœur ouvert que j’ai relu avec plaisir le poème didactique de Raymond B. sur la religion. Il m’avait envoyé son recueil au début du mois de juin et je l’avais alors survolé. Ce matin, je le relis avec pleine attention et plaisir.


Il m’avait été envoyé de Belgique avec ce petit mot : " Mon épouse et moi sommes des chrétiens libres penseurs, ayant pris nos distances par rapport à toute organisation religieuse ... ". Un recueil que Raymond B. a dédié à Erasme et à Michel Servet, deux grands humanistes de notre histoire qui se sont tenus eux-aussi à l’écart des grandes institutions de leur temps afin de mieux conserver leur liberté de pensée. Vous pouvez lire ce poème sur la religion, que je viens de mettre en ligne pour le partager. Il me relie d’abord à Raymond et à sa femme, Maria Valeria, mais aussi à mes amis de la Fédération des réseaux des parvis, Micheline C. et André L., puisque ce poème leur est dédié.

Comme quoi, on se connaît de nom, on échange des courriels, on met des visages sur les noms, on se téléphone, puis on se rencontre lors de rassemblements annuels ; finalement, ce qui n’est apparemment au début qu’une mouvance, se structure progressivement de liens fraternels, d’une solidarité militante dans l’action. Et puis, au hasard des occasions, on se retrouve toujours avec plaisir. Raymond et sa femme, Micheline et André ... à la suite de Jésus, d’Erasme, de Michel Servet et d'autres. Oui, il y ainsi des lignées et des familles spirituelles qui font que nous ne sommes pas seuls dans notre vécu, dans notre combat.


Pour éteindre mon calice, je choisis de rester avec Raymond et sa femme, avec ce dernier poème, très court, plein d’humour et de philosophie et accompagné par un dessin de Marceau Constantin (deux petits vieux sur un banc public) : " Dis, Henri, que sommes venus faire sur terre ? ... Nous nous sommes rencontrés, et nous sommes tout l’un pour l’autre. C’est déjà çà ! ".

Merci Notre Dieu ! Notre Père ! je te remercie pour cette formidable capacité de fraternité que tu as mise en nos cœurs afin que nous soyons Un comme tu es Un.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 09:41

Religion

Une religion dogmatique / est un squelette poreux / sans reste de chair / ni articulation. Il s’en faut de peu / pour qu’elle ne tombe / en poussière.

Une religion sans doctrine / n’est qu’une masse / invertébrée. / C’est un mollusque ; / elle s’imagine / avoir des ailes / alors qu’elle ne peut / que ramper.

Une religion mythologique, / c’est du théâtre, / de la matière poétique / pour manuel scolaire, / de l’humaine comédie / pour dieux imaginaires.

Une religion trop sentimentale, / c’est un festival / de sermons romantiques, / de feux d’artifice / en guise d’enfer, / de brises parfumées / pour paradis artificiels.

Portrait d’Erasme par Albrecht Dürer, gravure au burin en 1526, 25 x 19 cm, Musée départemental Dobrée, à Nantes ;
lien 

La saine croyance / possède / un corps sain / une âme saine, / une mentalité saine / si ce n’est l’esprit saint, / le tout cohérent, / les yeux au ciel, / les pieds sur terre, / précis dans ses mouvements, / capable de s’adapter, / de se développer, / de se défendre, / de se faire comprendre.

par Raymond Bath (Montignies-sur-Sambre, Belgique), recueil intitulé " Une foi(s) pour toute(s) ... " (un point de vue philosophique, prose et poésies didactiques ", dédicacé " en hommage reconnaissant à deux héros de la pensée Didier Erasme et Michel Servet ", 49 p., auto-publié en mars 2009.

Ce poème " Religion " a été dédié à Micheline Convert et André Letowski *
* ndlr. tous deux militants d’associations membres de la Fédération des réseaux des Parvis, mouvance catholique réformatrice et libérale

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 02:46

A LIVING TRUTH

I have not come to give you Truth,

nor have you come to give truth to me.

We have come together to recreate the truth,

and only a living truth can blossom,

and thus become large enough to embrace
the wholeness of our lives.

UNE VÉRITÉ VIVANTE

Je ne suis pas venu pour vous dire la Vérité,

et vous n’êtes pas venus m’imposer la vôtre.

Mais nous nous sommes rassemblés
pour la bâtir ensemble,

car seule une vérité vivante peut s'épanouir,

et devenir ensuite suffisamment large pour englober la totalité de nos vies.
 

Rev. John Baros-Johnson

Canadian Unitarian Council

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 07:39
Veuillez signer avec votre prénom, en y ajoutant si possible la première lettre de votre nom. Vous pouvez bien entendu signer avec votre nom entier. Utilisez les commentaires. Ils seront ensuite remis en pleine page.

Vous pouvez aussi nous envoyer une photo portrait qui sera mise en vignette, ou encore un avatar vous représentant, ou encore indiquer votre ville ou votre pays (le blason ou drapeau correspondant sera alors mis en regard de votre texte). Adresse pour l'envoi.
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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 07:12

Notre Eglise existe sur la Toile, dans la blogosphère, ce qui signifie qu'elle est un lieu accessible à tous - ce qui est bien mieux que toutes les églises construites en dur et donc géographiquement localisée et desservant seulement leur alentour - mais sa fréquentation implique que nous soyons habitués à ce nouveau mode relationnel. Tout est là !

Alors que beaucoup de prêtres ou de pasteurs craignent que leur église ou temple ne se vide, la nôtre reçoit chaque jour entre 20 et 30 visiteurs ! Nous n'avons pas à nous plaindre et en sommes très heureux. Le site de notre Eglise est bien répertorié et saisis en conséquence par les moteurs de recherche. 

Nous faisons tout pour que vos visites soient agréables : présentation aérée des textes, choix des illustrations, contenu spirituel et religieux, activités concrètes, etc. Vous pouvez ainsi déambuler à votre guise dans cet espace comme l'on visite une église avec ses vitraux et ses trésors architecturaux et autres.

Attention ! ce n'est pas un site documentaire ! Pour ceux qui cherchent de la documentation, nous avons pour cela La Besace des unitariens, lien. Ce n'est pas non plus un site pour le suivi de l'actualité ou pour débattre des idées ; il y a déjà les Actualités unitariennes, lien. L'espace où vous êtes est spécifique : c'est un vrai lieu de culte.

N'hésitez pas à vous y promener, à y laisser des commentaires, à dire votre plaisir, votre joie d'être dans une vraie église, à nous envoyer des propos, des faire-part vous concernant, les évènements de votre vie que vous souhaitez partager, des prières, des photos de vous, tout ce qui est important pour vous, qui vous tient au coeur, que vous voulez dire aux autres et à Dieu ...

Une Eglise doit être conviviale, un espace d'expression, sinon comment parler de prière ? un espace partagé, sinon comment parler de communion ? un espace ouvert à tous, sinon comment parler de fraternité ? C'est tout un style bien particulier que nous voulons donner à ce site. En cela, vos avis et remarques sont les bienvenues.

Budapest, Congrégation Bela Bartok, Unitarius Templum, photo prise lors de la visite d'une délégation d'unitariens italiens en juin 2008. Au premier plan, Paola Zunino. Cette église unitarienne se situe dans un immeuble d'habitation ; elle est parfaitement intégrée au tissu urbain, à la quotidienneté de la ville. Une monumentalité architecturale la signale toutefois à notre attention. Elle fait signe au coeur de la cité.

N'hésitez donc pas, par exemple le dimanche ou un autre moment de votre choix pour ouvrir notre site comme on pousse une porte d'église ou de temple, vous y promener, y méditer et y prier, dire aux autres un bonjour sous forme de commentaire ; en plus un livre d'or vous y attend.


Partagez sur ce site, soit en déposant un commentaire à cet article ou à un autre, soit en signant directement notre Livre d'Or lien, soit en nous écrivant, contact

Merci de votre visite !

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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 05:48

"J'ai célébré ce premier culte seul ,tôt ce matin. Mon calice est un brûle encens qui me relit au bouddhisme, spiritualité qui m'inspire et m'aide tant. J'ai allumé la flamme avec la prière du mois. J' avais choisi de lire le dernier chapitre de l'évangile de Matthieu qui envoie les disciples à toutes les nations. Ce texte m' a relié très directement à toutes les soeurs et à tous les frères qui s'unissent ce matin, partout dans le monde. A tous et à toutes je vous souhaite le courage et les enseignements de Jésus avec vous en permanence." Paul V. (Nantes, France).

" Allez donc faire des adeptes parmi tous les goïm (païens). Immergez-les au nom du père, du fils et du souffle sacré. Apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Voici, moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement de l’ère. " (Mt, 28 19-20, traduction André Chouraqui).

"
C’est bien ce culte libéral car il aide au développement spirituel des unitariens et des non unitariens ensemble et fraternellement. Je vous adresse cette prière : Dieu, Père éternel, inspire nous par notre foi les chemins pour réaliser la paix et la vertu dans le monde ; amen " William V. (Mahdia, Tunisie)




" Ce dimanche, j'ai eu une pensée pour vous tous mes frères et amis " Noëlle C. (Roquebrune-sur-Argens, France).




Notre prochain culte aura lieu le dimanche 5 juillet 2009


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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 15:24

Sur décision de son Conseil, l'Eglise unitarienne francophone (EUfr) vous invite très fraternellement à son premier culte qui aura lieu ce dimanche 7 juin, et ensuite chaque premier dimanche du mois.

Le culte se fera d'abord à la maison de chacun (avec sa famille, ses amis ou voisins, etc.), et donnera lieu à l’envoi d'un message électronique et éventuellement de photos pour partage, sur le site de l'Eglise, avec tous les autres fidèles.


Le calice sera allumé avec la prière mondiale de chaque mois. Pour les participants d’une autre tradition que la nôtre, le calice peut bien entendu être remplacé par une simple bougie ou tout autre rituel à la convenance des intéressés.

Afin d’expliquer et de coordonner ce culte mensuel, le site de l'Eglise a ouvert une nouvelle rubrique : "nos cultes mensuels".


Nous nous adressons en priorité à tous ceux qui se trouvent géographiquement isolés, loin d'un lieu de culte, ou encore en rupture théologique avec leur communauté religieuse d'origine, mais aussi à celles et ceux qui, au sein de leur communauté, peuvent nous faire part de leurs méditations et prières.


Conformément à notre tradition unitarienne, nos cultes sont ouverts aux autres croyants, ainsi qu’aux non croyants qui estiment que la Vie comporte une dimension spirituelle et que nous sommes tous invités à une transcendance de notre être, quelle qu’elle soit et même si on n’en connaît pas le mystère !

Nous nous inspirerons très largement des célébrations libres qui sont pratiquées dans les milieux de croyants libéraux, et ce sera à chaque " maisonnée " de s’organiser en fonction des participants. Pour les catholiques qui restent attachés à la consécration des espèces, ils peuvent prendre contact avec une paroisse de leur choix afin d’obtenir des hosties consacrées.

Dans cette optique de partage mutuel, nous vous disons notre joie de recevoir vos avis et vos expériences.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 10:59

A la fin d’une méditation, d’une réunion, d’un culte, l’extinction de la flamme de notre calice s’accompagne d’une prière. Celle-ci est en général spontanée et tient compte de ce qui a été dit et fait lors de la rencontre, mais, à défaut, on peut aussi utiliser une prière comme la suivante :

Malgré la distance, malgré nos temps différents, les rythmes de chacun, nous nous sommes réunis pour ce culte, autour de notre calice, au nom de Jésus (1) /ou bien pour dire notre foi


Nous avons médité, nous avons partagé, ensemble nous avons loué l’Eternel et rendu grâce à la Vie qu’il nous a donnée (2) / ou bien ensemble nous avons béni la Vie reçue et donnée.


Que nous soyons fraternels les uns vis-à-vis des autres,

que nous soyons accueillants à tous, sans nulle discrimination ni exclusion,

autour de nous, au sein de notre famille, là où nous habitons, là où nous travaillons, là où nous avons à construire un monde meilleur à transmettre à nos enfants, là où nous avons à manifester les valeurs humaines qui sont au coeur de notre foi.


(1) pour les chrétiens et tous ceux pour qui la référence à Jésus fait sens. Si ce n’est pas le cas pour un membre présent, choisir la seconde expression

(2) pour ceux qui sont croyants. Là aussi, si ce n’est pas le cas pour un seul membre présent, préférer la seconde expression

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 10:31

Nous vous invitons à prier avec nous chaque premier dimanche du mois, à une heure de la matinée – heure à votre convenance, mais localement fixe si vous invitez des personnes de l’extérieur.

Nous vous conseillons le scénario suivant, mais qui est à adapter selon les circonstances :


1 - allumer votre calice avec la prière du mois. Celle-ci est envoyée à toutes les communautés unitariennes par l’International Council of Unitarians and Universalists (ICUU) et elle est traduite sur le site de notre Eglise en français et en portugais.


2 - inviter les participants à partager spirituellement ce qu’ils ont apporté pour le culte :
un texte à méditer (tiré de la Bible, d’autres livres " sacrés " ou encore de nos lectures), le récit d’un fait que nous avons vécu, un chant ou une musique à écouter, une fleur fraîchement cueillie au jardin ou au bord du chemin pour la cérémonie des fleurs*, ou encore des fleurs à distribuer, une plante tout simplement à admirer, une photo souvenir ou celle d’un être cher, un objet symbolique ou chargé de mémoire, le pain et le vin pour une communion à Jésus, un met qui a été préparé avec amour pour les agapes, etc.


* pour la cérémonie des fleurs, voir sur
le site de l’AFCU.

3 - si l’assemblée est unanimement chrétienne, faire le partage du pain et du vin au nom de Jésus ; si l’assemblée est composite choisir plutôt la cérémonie des fleurs.

4 - les agapes : le repas familial partagé avec les invités ou un repas " tiré du sac " avec ce qu’ont apporté les uns et les autres.


5 - se relier à tous les autres fidèles de l’Eglise en envoyant un message électronique et/ou une ou des photos au webmestre (lien), afin de partager l'expérience cultuelle que vous venez de vivre.

 
6 - éteindre le calice avec une prière (lien)

Que nos cultes soient conviviaux, chaleureux, fraternels car ils sont des moments d'expression, de partage, de louanges et d'allégresse.

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Présentation

  • : Eglise unitarienne francophone
  • : Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
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