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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 10:52

Présentée par Petr Samojsky, membre de la Religious Society of Czech Unitarians (Unitaria)


en tchèque UCz_logo.jpg 

Necht horí tento plamen a pripomíná nám, ze nase víra je dobrá: kazd_ z nás muze svetu prináset dobro a lásku. Necht horí tento kalich jasn_m plamenem jako symbol nasí cesty: kazd_ z nás muze v srdci mít radost, mír a pokoj. Necht v tomto plameni k nám moudrost veku promluví a zustane v nás: kazd_ z nás muze b_t svetu pozehnáním.

et en anglais          

May this flame go up and remind us that our faith is good: every one of us can bring love to the

world. May this chalice burn with clear flame as a symbol of our path: every one of us can have

joy, peace and harmony in our hearts. May through this flame the wisdom of ages speak to us

and stay in us: every one of us can be a blessing to the world.

 

traduit en français (par Jean-Claude Barbier)

Que cette flamme monte et nous rappelle combien notre foi est bonne : chacun d'entre nous peut en effet apporter de l'amour au monde entier.

Que ce calice brûle d’une flamme claire comme symbole de notre chemin : chacun d'entre nous peut apporter joie, paix et harmonie avec son coeur.

Puisse cette flamme à travers la sagesse des générations nous parler et demeurer en nous : chacun de nous peut alors être une bénédiction pour le monde.

en allemand (par Freya Bednarski-Stelling)

Möge diese Flamme auflodern und uns daran erinnern, dass unser Glaube gut ist: jeder von uns kann Liebe in die Welt bringen. Möge die Kerze dieses Leuchters mit einer klaren Flamme brennen als ein Sinnbild unseres Weges: jeder von uns kann Freude, Frieden und Harmonie in seinem Herzen haben. Möge durch diese Flamme jahrhundertealtes Wissen zu uns sprechen und in uns bleiben: jeder von uns kann ein Segen für die Welt sein. 

en italien (par Paola Ferrari)

Possa questa fiamma salire verso l'alto, e ricordarci che la nostra fede è buona: ognuno di noi può portare amore al mondo. Possa questo calice ardere di una fiamma luminosa, come simbolo del nostro cammino: ognuno di noi può avere gioia, pace, armonia, nel suo cuore. Possa la saggezza del tempo parlare attraverso questa fiamma, e restare con noi: ognuno di noi può essere una benedizione per il mondo.

en espagnol (par Jaume de Marcos)

Que esta llama se eleve y nos recuerde la bondad de nuestra fe: todos podemos traer amor al mundo. Que este cáliz arda con una llama nítida como símbolo de nuestro camino: todos podemos tener alegría, paz y armonía en nuestros corazones. Que a través de esta llama, la sabiduría de los tiempos nos hable y permanezca en nosotros: todos podemos ser una bendición para el mundo.

et en occitan (par Georges d'Humières)

Que la flamba monte e nos remembre quant es bon la fe: cadun de nosaus pòt portar de l'amor al mond entièr. Qu'aqueste calici creme d'una flamba clara coma simbòl de nòstre camin: cadun de nosaus pòt portar la jòia e l'armonia amb son còr. Baste qu'aquesta flamba, per la saviesa de las generacions, nos parle e demore en nosaus: atal cadun de nosaus pòt èsser una benediccion per lo mond.

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 10:50

Notre Eglise organise un culte mensuel le premier dimanche de chaque mois. La préparation de ce culte se fait une semaine auparavant et vous pouvez envoyer dès maintenant votre participation à l’éditeur de ce site ( lien) - ou bien encore après avoir fait le culte chez vous ou au sein d’une communauté. Vous pouvez aussi déposer un commentaire en bas de cet article. Nous vous proposons de suivre l’ordre suivant :
1 – allumons notre calice selon notre tradition unitarienne (lien), ou bien - pour ceux qui ne se réfèrent pas à celle-ci - une simple bougie, et que sa lumière brille ! Lisons la méditation de ce mois qui nous est proposée par un ami tchèque (lien).
2 – partageons nos moments de vie du mois écoulé ; nos joies et nos bonnes nouvelles, nos chagrins et nos deuils ; les gestes d’amitié et de solidarité que nous avons faits ou que nous avons vus ; ce qui a été important à nos yeux et à notre cœur. Soyons à l’écoute les uns des autres, en toute fraternité, de nos vécus réciproques.
3 – proposons ici des prédications qui nous font mieux comprendre des choses, des textes de spiritualité qui nous ouvrent le cœur et l’intelligence, des vidéos qui nous font communier aux autres et au monde, partageons les avec enthousiasme.

Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier, chrétien unitarien, Bordeaux - Sachons méditer en nos coeurs, mais sachons aussi dire notre foi au sein de nos Eglises. Avec des générations de chrétiens qui nous ont précédés, écoutons le "Miserere mei, Deus" (= "Seigneur, prends pitié") de Gregorio Allegri (1582-1652), compositeur italien et chantre d'église, ici interprété par la chrorale du Nouveau collège d'Oxford (Angleterre). Le pasteur Michel Jas a recommandé son écoute au sein de la page Facebook "Protestantisme libéral" le 24 août 2013 et son enthousiasme a tout de suite été partagé par Vincent Defert « La pureté des voix me transporte et m'arrache des larmes de bonheur à chaque fois que j'écoute ce morceau. Merci, je suis en communion musicale et spirituelle avec toi (et les autres..) ! ». Le chant est en latin et nous dispense ainsi d'en suivre la théologie ; seules les voix et la musique comptent, laissant chacun se relier à Dieu et aux autres à sa façon.



roger gau portrait 17 novembre 2012 P1012124Roger Gau, chrétien unitarien, agglomération de Toulouse - Théodore Monod aimait dire : « Pour moi, il y a une montagne, la même pour tous, que nous gravissons les uns et les autres par des sentiers différents. Les uns montent par ici, d'autres par là, mais nous avons tous, les uns et les autres, l'ambition ou l'espoir de nous retrouver au sommet, dans la lumière, au-dessus des nuages ». Plus particulièrement en ce jour de culte, je gravis la montagne en votre compagnie. J'en vois certains qui ont un chemin un peu différent, mais l'essentiel est que nous soyons ensemble à vouloir atteindre le sommet en nous encourageant mutuellement.

4 – remercions Dieu pour tout cela, louons-le et accueillons la vie qu’il nous a donnée ; contemplons le mystère de la Vie. Dans la joie et à l’unisson, faisons action de grâce pour ce que nous avons reçu d’une façon ou d’une autre.

giacomo tessaro portrait 2012Giacomo Tessaro - protestant italien vaudois -  En cet été froid des morts, comme l'écrit le poète italien Giovanni Pascoli, entre brouillard et couleurs de l'automne, pouvons nous avoir un rhytme de vie plus lent et posé. La Nature se prépare à s'endormir ; nous pouvons bien ralentir la frénésie, méditer et regarder notre intériorité et celle de nos proches.
J'aime le psaume 51. Je le lis souvent comme ma confession de péché. Lorsque nous ne ressentons plus la grâce de Dieu, alors lisons ce magnifique psaume pour être de nouveau sûr(e)s de son pardon.

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 09:54

Le baptême chrétien est un rite d’entrée dans l’Eglise comme l’est la circoncision pour le judaïsme. Paul de Tarse parle de circoncision dans l’esprit, et non plus charnelle ; lui qui demanda avec Barnabé et obtint que les païens se convertissant à la nouvelle voie juive ne soient pas astreints à la coupure du prépuce (rencontre à Jérusalem vers l’an 43).


royan_notre-dame_fonts_baptismaux.jpgLe rituel est emprunté à Jean-Baptiste qui baptisa Jésus en automne 28 et que celui-ci fréquenta jusqu’à son arrestation par Hérode Agrippa. Il consiste à une immersion dans l’eau en signe de régénération (abandon des péchés et promesse d’une vie nouvelle). Les chrétiens y ajoutèrent le baptême dans l’Esprit en référence avec la Pentecôte, d’où le signe de l’imposition des mains.

baptistère de l'église Notre-Dame de Royan, photo Jean-Claude Barbier, 2012 ; l'étoile est à 6 branches et n'est donc pas celle de David.
Lié à une phase préalable de catéchisme, le baptême va se confessionnaliser au cours des temps avec des credo et des exclusives si bien que beaucoup d’Eglises ne valident pas le baptême pratiqué par les autres, et en conséquence rebaptisent. La tradition unitarienne, en rupture sur ce point avec les anabaptistes, n’impose pas un tel re-baptême et accepte volontiers celui des autres Eglises. La référence en est Jésus (le baptisé l’est au nom de Jésus) et c’est donc une référence pour tous les chrétiens de toutes les confessions.

A la fin du XVIème siècle, l’anti-trinitaire italien Faust Socin (lien) mit ses talents de théologien au service de la Petite Eglise polonaise (anti-trinitaire) mais n’en fit pas partie statutairement car il refusa précisément d’être rebaptisé, donnant ainsi l’exemple.
 

Une fois baptisé, selon un rituel qui effectivement varie selon les Eglises, le chrétien peut rester dans l’Eglise qui l’a baptisé, mais tout autant se rattacher à une communauté de son choix selon la proximité géographique, son orientation spirituelle et théologique, ou toute autre raison. L’important est qu’il s’y sente à l’aise et y exprime sa foi chrétienne. N’est-ce là l'essentiel ?

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 15:53

Notre Eglise organise un culte mensuel le premier dimanche de chaque mois. La préparation de ce culte se fait une semaine auparavant et vous pouvez envoyer dès maintenant votre participation à l’éditeur de ce site (lien) - ou bien encore après avoir fait le culte chez vous ou au sein d’une communauté. Vous pouvez aussi déposer un commentaire en bas de cet article. Nous vous proposons de suivre l’ordre suivant :
1 – allumons notre calice selon notre tradition unitarienne (lien), ou bien - pour ceux qui ne se réfèrent pas à celle-ci - une simple bougie, et que sa lumière brille ! Nous le faisons en lisant la méditation mondiale des unitariens et universaliste qui, ce mois-ci, nous est proposée par Lene Lund Shoemaker, membre de l'Eglise unitarienne danoise (lien).
2 – partageons nos moments de vie du mois écoulé ; nos joies et nos bonnes nouvelles, nos chagrins et nos deuils ; les gestes d’amitié et de solidarité que nous avons faits ou que nous avons vus ; ce qui a été important à nos yeux et à notre cœur. Soyons à l’écoute les uns des autres, en toute fraternité, de nos vécus réciproques.

bruno cadez portrait 2Bruno Cadez, chrétien unitarien, Lille - Relié en pensées avec mes frères unitariens ce matin.


roger gau portrait 17 novembre 2012 P1012124Roger Gau, chrétien unitarien, Toulouse - J'ai allumé le calice et j'ai lu la prière des unitariens en communion avec vous tous. "Que nous soyons présents d'un commun accord au rendez-vous de notre culte. Que nous soyons présents avec écoute mutuelle; les uns pour les autres au rendez-vous de notre culte"

Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier, chrétien unitarien, Bordeaux - Pensons à la paix dont notre monde a tant besoin, avec cet hymne composé en vidéo par Elena Bacigalupi, unitarienne italienne, mis en ligne le 13 septembre 2013 sur sa page Facebook (ndlr - régler le son plutôt bas), lien.


giacomo tessaro portrait 2012Giacomo Tessaro, protestant libéral de l'Eglise vaudoise au Piémont italien - Je veux rappeler les gens morts dans la catastrophe de l'île de Lampedusa : puisse le Très-Haut les accueillir dans ses bras et surtout nous pardonner pour notre négligence et notre très mauvaise gestion de la situation des gens qui traversent la mer dans le désespoir et la peur.
Mon Père et ma Mère, Tu m'as aimé lorsque personne ne me considérait ; aide-moi à aimer les gens qui ne sont pas appreciés ; que je puisse être un véritable bonheur pour ceux qui me croisent. Amen 

3 – proposons ici des prédications qui nous font mieux comprendre des choses, des textes de spiritualité qui nous ouvrent le cœur et l’intelligence, des vidéos qui nous font communier aux autres et au monde, partageons les avec enthousiasme.
4 – remercions Dieu pour tout cela, louons-le et accueillons la vie qu’il nous a donnée ; contemplons le mystère de la Vie. Dans la joie et à l’unisson, faisons action de grâce pour ce que nous avons reçu d’une façon ou d’une autre.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 19:34

Danemark--calice-unitarien-copie-1.gifen danois :

Når livet synes trist og mørkt -

så tænd et lys!

Når livet synes let og vidunderligt, og du har lyst til at omfavne alverden -

så tænd et lys!

Lad denne flamme symbolisere det lys du har brug for at tænde netop nu.

par Lene Lund Shoemaker, membre de l'Eglise unitarienne danoise

en anglais :            

When life seems heavy and dark, and you feel very sad –

Light a candle!

When life seems light and wonderful, and you feel like hugging the world –

Light a candle!

Let this flame represent precisely the candle you need to light at this very moment.

en français :

Lorsque la vie vous semble particulièrement pesante et sombre, et que vous vous sentez très triste -

Alors, allumez une bougie !

Mais quand la vie semble légère et merveilleuse, et que vous vous sentez capable d’étreindre le monde entier -

Allumez aussi une bougie !

Que la flamme de notre calice représente la bougie que vous devez précisément allumer en ce moment là.

en allemand :            

Wenn das Leben schwer und dunkel erscheint und du dich traurig fühlst-

Entzünde eine Kerze!

Wenn das Leben leicht und wundervoll erscheint und du die ganze Welt umarmen könntest:

Entzünde eine Kerze!

Lass diese Flamme genau das Licht sein, das du in diesem Moment brauchst!

en italien :

Quando la vita sembra essere dura e buia, e ti senti molto triste,

accendi una candela,

Quando la vita sembra essere leggera e meravigliosa, e senti di voler abbracciare il mondo,

accendi una candela!

Lascia che questa fiamma rappresenti esattamente la candela che hai bisogno di accendere in questo preciso momento.

en espagnol :

Cuando la vida parezca dura y oscura y te sientas triste...

¡Prende una vela!

Cuando la vida parezca fácil y maravillosa y tengas ganas de abrazar el mundo...

¡Prende una vela!

Que esta llama represente esa vela que debes encender en este preciso momento.

 

les traducteurs de ce mois ont été Jean-Claude Barbier (pour le français),

Freya Bednarski-Stelling (allemand), Paola Ferrari (italien) and Jaume de Marcos (espagnol).

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 12:54

 

cercle_des_fideles_notre_dame_des_anges_bordeaux_paroisse_c.jpg

 

La paroisse bordelaise Notre-Dame des Anges a été confiée aux Jésuites depuis 2001. Les assemblées dominicales se font en cercle de façon à ce que les participants se voient dans une relation de face à face. Facile à réaliser dans le cas des petits groupes, elle est également possible dans les églises et les temples et demande seulement des aménagements mineurs sans frais notables (il suffit surtout de bouger le mobilier !). Source et photo : journal La Croix du 20 septembre 2013 (lien).

 

temple de lyon entre 1564-1567

 

Ajout du 22 septembre (messages d’information au sein des groupes Facebook « unitariens francophones » et « protestantisme libéral »)
Luc Serrano : Cette disposition en cercle était celle qui avait été adoptée pour la construction du temple « Le Paradis » à Lyon (lien) à la rubrique « temples », construit en 1564 mais détruit trois ans plus tard par les guerres de religion en 1567. Un autre temple à la même époque, à Charenton, existait aussi avec une forme circulaire.
Macha Sener : cette disposition en cercle se pratique à Saint-Merri à Paris depuis 20 ans.
Michel Jas : « Pendant quelques années au Grand-Temple de Nîmes j'animais avec des jeunes un culte avec bancs en cercle et guitares le Samedi soir et hop tout redevenait classique le dimanche matin »
Georges d’Humières : essai au temple de Narbonne, mais les fidèles ont trouvé que cela les distrayait de l’écoute de la prédication.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 19:42

michel_bavaud_evangile_de_l-athee.jpgL’Evangile de l’athée par Michel Bavaud aux éditions de L’Aire (Vevey, Suisse ; diffusé par Servidis à Genève et par Pollen distribution à Paris), septembre 2013.


Ancien professeur de littérature à l'Ecole normale de Fribourg, pédagogue de renom ayant écrit des livres de grammaire, Michel Bavaud a vécu dans l’entourage immédiat de la Hiérarchie catholique. Il a fait partie des chrétiens qui ont beaucoup misé sur Vatican II et qui ont été déçu par la suite que les papes ont donné à cette entreprise de rénovation. « Paul VI m’a scandalisé par son incompréhensif et incompréhensible Humanae Vitae » ; « Jean Paul II discourait sans rien dire et paradait comme une starlette » ; « Benoît XVI serait un excellent gardien de musée » !


A la retraite, à l’âge de 80 ans (l’auteur est né en 1932), il remet en question la foi chrétienne telle qu’il l’a reçue en héritage et vécue. Il affirme désormais son athéisme ; il le fait carrément mais sans agressivité, manifestement plus proche d’André Comte-Sponville que de Michel Onfray. Pour lui, cela semble être une remise des pendules à l’heure, posément et raisonnablement. Effectivement les corpus religieux, avec leurs cortèges de prétentions, ne tiennent pas devant un tel examen. La Bible réunit des livres écrit par des écrivains … et non par Dieu, sinon, avec le Déluge, Dieu serait le plus grand génocidaire qui ait existé ! Il aime aller encore à la messe car il en aime les chants et la cérémonie, mais il n’en écoute plus les sermons et ce n’est plus pour prier Dieu car cela lui semble vain ; s’il faut agir, il faut le faire soi même, directement. Il s’agit là bien entendu du rejet de Dieu tel qu’il est présenté par une religion particulière, et cela est loin de résoudre la question de l’existence ou non de Dieu ; de même l’auteur conserve tout son intérêt pour la personne de Jésus … rendu désormais à l’histoire.


« Je n’ai pas eu à chercher Dieu. On me l’a donné. Je l’ai sucé avec le lait de ma mère, je l’ai retrouvé dans l’éducation de mon père, de mes instituteurs, de mes professeurs, dans le compagnonnage de mes camarades, je l’ai mieux connu grâce au curé de mon catéchisme, aux profs d’instruction religieuse, aux sermons du dimanche, à la lecture de la Bible, aux explications des théologiens, à la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine. Je l’ai prié tous les jours jusque tard dans ma vie avec confiance et reconnaissance. Bien sûr, il y avait parfois un temps incertain, quelques nuages menaçants, mais pas d’orages trop violents, pas de gel dévastateur. Les questions embarrassantes restaient en suspens dans la vaporeuse brume des illusions ou dans l’éblouissante constellation des Mystères… ». (Michel Bavaud à son éditeur, lien).


On n’est pas loin de la démarche cartésienne : revisiter les croyances dont on a héritées, exercer son esprit critique, ne pas accepter n’importe quoi, découvrir enfin la liberté de penser … Pour les unitariens, du fait de leur tradition, cette démarche est tout à fait habituelle (1) ; elle est plus difficile pour d’autres qui ont vécu avec ferveur dans des milieux confessionnels moins habitués à une réflexion plus universelle. A ce jeu, certains disent "perdre la foi" ; pour d'autres cela les conduira à une rédécouverte de leur héritage culturel sous un jour nouveau et moderne. A chacun son propre itinéraire ... 

(1) voir par exemple notre article "De quelles croyances parlons-nous ?" (Correspondance unitarienne n° 118, août 2012, lien).


Après un premier livre vendu à plus de 5000 exemplaires, Dieu, ce beau mirage (Ed. de L’aire, 2011), l’auteur propose maintenant un « évangile » : « Ecrit sous une forme de dialogues avec ses lecteurs et de digressions spirituelles, cet évangile de l’athée constitue un post-scriptum passionnant à son testament moral » (présentation de l’éditeur).
Table des matières
1.- Introduction. 2.- Verbatim. 3.- Les mots. 4.- Révélation ? 5.- Héritage judéo-chrétien. 6.- Sacrements (Baptême, Confirmation, Eucharistie – la Sainte Cène, Réconciliation autrefois Confession, Ordination, Mariage, Extrême-Onction). 7.- Fêtes (Noël fête solaire, Pâques fête lunaire, Toussaint). 8.- Autorité. 9.- Evolution. 10.- Loi naturelle. 11.- Mort. 12.- Varia (a) Usage des bâtiments religieux ; b) Vers un divorce à la fribourgeoise ? c) Lieu de culte ou lieu de culture ? ; d) A propos du conflit israélo-palestinien ; e) « La Messe de l’athée ». 13.- Annexe : Proposition d’un calendrier universel.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 16:09

Pour beaucoup, la religion correspond à un appel à avoir la foi, à croire en un dieu (une divinité parmi d'autres) ou en Dieu (un Dieu unique, pour monothéistes, avec une majuscule !). Certes, mais cet aspect cultuel – l’organisation de la relation entre humains et une ou des divinités – bien que pouvant être estimée comme centrale, n’est pas la seule.

La religion nous protègeait. Ce sont les dieux titulaires qui protègent un peuple (Israël protégée, aujourd’hui encore dans les croyances juives, par IHVH), une cité, un royaume (Les rois catholiques en Espagne, la France « fille aînée » de l’Eglise, etc. ) ; mais aussi d’autres entités surnaturelles que sont les ancêtres (qui après leur mort protègent leurs descendants … à la condition que ceux-ci ne les oublient pas !), ou des génies protégeant des enclos familiaux, des marchés, des villages, ou bien encore des hommes et des femmes sanctifiées (la madone, les saints et les saintes, les fondateurs de religion), etc.
Protéger contre qui et quoi ? les catastrophes naturelles (attribuées à la colère de ces mêmes dieux !), des ennemies, les oppressions de toute sorte, mais aussi les situations dangereuses liées aux mauvaises rencontres, au hasard, etc.
La religion garantissait nos lois et notre morale. Le législateur s’efface devant une plus grande autorité, mettant au compte de celle-ci l’ordre établi. Les « Dix commandements » que IHVH remet à Moïse, les traditions coutumières garanties par les ancêtres, etc.

astronaute-vue-sur-colette--plateforme-d-Over-blog.jpgLa religion nous expliquait le Monde. Elle a réponse à tout ; exprime par ses mythes les grands mystères de la nature : le jour et la nuit, l’origine du monde, la naissance du premier homme, la différence sexuelle entre féminin et masculin, le statut des animaux, etc. En plus, elle donne sens aux malheurs, maladies et épidémies, aux accidents et aux morts non « naturelles », etc. Elle génère une culture explicative illustrant tous ces savoirs.

Avec le développement d’une philosophie hors théologie, celui des sciences hors tutelle cléricale, la désacralisation de la Nature, la sécularisation de nos sociétés modernes, que reste-t-il des religions ? Plus grand chose !
Une nostalgie d’éternité ? Ce fut le grand débat métaphysique de l’Antiquité, depuis l’épopée babylonienne de Gilgamesh (dont le Déluge s’inspira) : aux dieux l’éternité et la connaissance suprême, aux hommes le travail pour survivre, la mort comme fin, la multiplicité des langues comme division, l’ignorance face aux mystères, etc. Alors que cette éternité était promise aux pharaons et autres grands d’Egypte, le christianisme, puis l’islam, en ouvrirent l’accès à leurs adeptes d’où le développement d’une sotériologie déterminant les conditions d’accès au « paradis » : par le baptême chrétien, la confession de foi, l’obéissance aux prescriptions des clercs, l’enterrement selon un rituel conforme, etc. D’où les grands débats religieux sur le renoncement des biens matériels, la validité des sacrements, le mérite lié aux œuvres, la Grâce de Dieu, etc.
Mais de nos jours, de plus en plus de croyants disent l’être sans attendre pour autant cette récompense paradisiaque. Ils se disent désintéressés dans leurs œuvres, dans l’éthique de leur vie. Mieux, ils considèrent que Dieu donne sa grâce à tout le monde et sans condition. Au XIXème siècle, les chrétiens universalistes pensaient que l’acte rédempteur du Christ avait été fait une fois pour toute et au bénéfice de tous.
Pire, des croyants rejoignent les athées en constatant que le corps se décompose à partir de la mort, perd de son unité, et acceptent cette fin. Pour eux, l’existence d’une âme immatérielle, libérée du corps à ce moment, relève de la métaphysique grecque ou antique et n’a plus de sens à notre époque. Il reste bien entendu le souvenir que le défunt laisse à ses proches et à ceux qui l’ont connu, ses œuvres, ses biens aussi, etc. ; on fera mémoire de lui.

Toutefois cette perte du « Ciel » - démagogiquement promise à leurs fidèles par certaines religions – ne doit pas être confondue avec l’absence d’un sentiment de révérence vis-à-vis d’un univers qui conserve le mystère de ses origines. Que les hommes meurent, comme tous les autres êtres vivants sur terre, c’est là une évidence et une acceptation des lois de la Nature. Nous entrons désormais dans le cycle normal de la Vie, dans toute une évolution dont nous pouvons désormais remonter les étapes. Elle nous conduit jusqu’au big-bang, cette formidable explosion d’énergie primordiale qui marque la naissance de l’Univers. Dieu au-delà ? Les croyants répondront oui, sans doute, peut-être. Les athées ne diront rien, ou parleront de mystère. Somme toute, bien peu de différence face à ce qui est une ignorance pour tous. Pour les uns, une dimension spirituelle vécue d’une façon plus ou moins diffuse, pour les autres le constat d’un mystère. En tout cas, pas de quoi se lancer dans des discours théologiques avec des vérités absolues !

En proposant lors de ses cultes (lien) un échange d’expériences vécues et d’émotions ressenties, une attention aux autres et une compassion vis-à-vis des souffrants et des endeuillés, des actions de grâce pour nos joies et les moments importants de nos vies, des louanges à la Vie, à un Dieu créateur de l’univers, l’Eglise unitarienne francophone (EUfr) veut tenir compte de cette nouvelle façon de percevoir le monde, assurément désacralisé mais où le mystère de la Vie demeure, décléricalisé avec l’abandon des théologies devenues désuètes mais en contrepoids l’ouverture aux grandes sagesses de l’Humanité, sécularisé avec démocratie et laïcité au grand bonheur des minorités religieuses naguère opprimées ; un monde moderne où les personnes se retrouvent fortement individualisées, mieux informées, avec, à leur choix, plus de liberté de penser et d’expression, de conscience, et de responsabilité.

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 16:20

Notre Eglise organise un culte mensuel le premier dimanche de chaque mois. La préparation de ce culte se fait une semaine auparavant et les participants peuvent envoyer leur message à l’éditeur de ce site (lien) - ou bien encore après avoir fait le culte chez eux ou au sein d’une communauté. Les participants peuvent aussi déposer un commentaire en bas de cet article. Nous vous proposons de suivre l’ordre suivant :


1 – allumons notre calice selon notre tradition unitarienne (lien), ou bien - pour ceux qui ne se réfèrent pas à celle-ci - une simple bougie, et que sa lumière brille !

Relions-nous à la communauté mondiale des unitariens et universalistes en lisant la méditation de ce mois qui nous est présentée par nos amis de Grande-Bretagne afin précisément d'accompagner l'allumage de notre calice (lien).


2 – partageons nos moments de vie du mois écoulé ; nos joies et nos bonnes nouvelles, nos chagrins et nos deuils ; les gestes d’amitié et de solidarité que nous avons faits ou que nous avons vus ; ce qui a été important à nos yeux et à notre cœur. Soyons à l’écoute les uns des autres, en toute fraternité, de nos vécus réciproques.


3 – proposons ici des prédications qui nous font mieux comprendre des choses, des textes de spiritualité qui nous ouvrent le cœur et l’intelligence, des vidéos qui nous font communier aux autres et au monde, partageons les avec enthousiasme.
Jean-Claude-Barbier--portrait--mai-2008.jpgJean-Claude Barbier - chrétien unitarien, Bordeaux - Avec Luc Arbogast ré-enchantons nos campagnes et nos bois, redécouvrons, si nous l’avons perdu, notre intimité avec la Nature, avec la Création pour ceux qui sont croyants, en compagnie de tous ces êtres qui, incompris car ayant vécus en marge des civilisations urbaines, ont préféré la solitude afin de maintenir un patrimoine de légendes et d’imaginaires. Ils ont été bien souvent traités de fous, méprisés comme ermites d’un autre âge, condamnés au bûcher pour sorcellerie, rejetés comme « païens ». Alors qu’ils voulaient maintenir un lien vital pour tous. Véritable ménestrel des temps modernes, de sa voix de contre ténor si singulière, le chanteur nous invite à découvrir son univers où se croisent musiques traditionnelles et spirituelles avec son premier clip « Nausicaa (La Moldau) » (Album Odysseus sortie le 5 août 2013). Mis sur Youtube par Vevo le 25 juillet 2013



C’est le 6ème album de l’auteur : Fjall d'yr Vinur (2003), Domus (2004), Hortus Dei (2007), Aux Portes de Sananda (2009), Canticum in Terra (2012), Odysseus (Universal Music Division Mercury Records, 2013). Pour plus d'information, voir le site du chanteur (lien).
La Moldau est une rivière de la République tchèque qui traverse la Bohème, passe à Prague avant de se jeter dans l'Elbe. Le compositeur tchèque Bedrich Smetana (1824-1884) est l'auteur de poèmes symphoniques Ma Patrie parmi lesquels figure La Moldau. En écoutant son oeuvre symphonique, on peut suivre le cours de cette magnifique rivière (lien).


soleil aux filaments vertsYann K'esta - Bordeaux - méditons ces pensées de Ramakrishna :

"Vous réaliserez le Seigneur par toute pratique spirituelle accomplie le coeur sincère."

"Toutes les fois sont véridiques, autant de fois, autant de chemins."

"Ne discutez pas les doctrines et les religions, elles sont une. Toutes les rivières vont à l'océan. La grande eau se fraie mille chemins le long des pentes. Selon les races, les âges et les âmes, elle court en des lits différents, mais c'est toujours la même eau."

"L'Être est Un, mais ses noms différents. Par exemple, le même et unique élément qu'est l'eau, est appelé de différents noms par des peuples différents et à des époques différentes. En bengali, cet élément se nomme jal, en hindi pâni, en anglais water. C'est seulement parce que les peuples ignorent les autres langues qu'ils ne peuvent pas se comprendre. Autrement il ne pourrait y avoir aucun malentendu. Si les gens allaient se disputer pour prouver que ce même élément n'est pas jal, mais pâni ou water, ou inversement, ce serait le comble du ridicule. C'est pourtant ce qu'on fait lorsqu'on argumente ou qu'on se bat au nom de la religion ! "

"Si vous me demandez sur quelle forme du Seigneur vous devez méditer, je vous dirai de prendre celle que vous voudrez - mais sachez toujours que toutes ces formes ne font qu'Un. N'ayez jamais d'intolérance envers l'une quelconque des formes divines. Shiva, Kâli, Hari, ce ne sont là que des manifestations différentes de l'Unique. Et bienheureux en vérité celui qui sait que toutes sont la même! En apparence, il est shivaïte, mais au fond de son coeur est Kâli, et il va murmurant : Hari bol, Hari bol (chante Hari)."

"Dieu est un, avec formes et sans forme, comme la glace et l'eau."

"C'est par amour pour ceux qui L'aiment que le Seigneur Se manifeste de diverses manières et sous des formes variées.""Penser à Dieu comme étant sans forme est parfaitement juste. Mais faites attention de ne pas croire que cette manière de voir est la seule vraie et que tout le reste est faux. La méditation sur Dieu conçu comme un Être avec forme est juste également. Tenez-vous en à votre propre croyance jusqu'à ce que vous ayez 'réalisé' Dieu, et alors tout s'éclaircira."

"Le feu n'a pas en soi de contours précis, mais en tant que tisons ardents, il revêt des formes diverses. Ainsi le feu sans forme peut être vu comme ayant une forme. De même, le Dieu sans forme revêt parfois des formes définies."

"Sachez que ma Mère divine est à la fois une et plusieurs, et aussi que l'Absolu est au-delà de l'unique et du multiple."

"Faites vous-même ce que vous aimeriez voir fait par autrui."

"Gardez votre foi et vos sentiments (religieux) pour vous seul; n'en parlez pas à d'autres, vous y perdriez beaucoup."

"Plus on cache à autrui ses pratiques religieuses, et mieux cela vaut."

"Ne laissez jamais le découragement pénétrer votre coeur ; le désespoir est, sur votre chemin, le plus grand ennemi du progrès spirituel."

 

4 – remercions Dieu pour tout cela, louons-le et accueillons la vie qu’il nous a donnée ; contemplons le mystère de la Vie. Dans la joie et à l’unisson, faisons action de grâce pour ce que nous avons reçu d’une façon ou d’une autre.

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 08:39

chapelle_en_afrique_noire.jpgCette méditation nous est présentée par la British General Assembly of Unitarian and Free Christian Churches.

en anglais :

We light this chalice to mark the commencement of our Unitarian and Universalist service of witness. By this simple act of lighting a flame we are activating a symbol of our solidarity with a noble line of freedom of thought that is relevant today and necessary for the future of all humanity. By this simple act we are identifying with a world-wide community of fellow believers who seek to enrich the world by their peaceful and tolerant commitment to Unitarian and Universalist principles.

en français :

Nous allumons ce calice au début de chacun de nos cultes unitariens et universalistes afin de témoigner. Par ce simple geste qui consiste à allumer une flamme, nous activons en effet le symbole d’une noble tradition de liberté de penser en sachant que celle-ci est plus que jamais nécessaire de nos jours et pour l’avenir de toute l’Humanité. Par ce simple geste nous adhérons à une communauté mondiale de croyants, lesquels contribuent à enrichir le Monde par leurs engagements pacifiques et tolérants selon les principes unitariens et universalistes. 

en allemand :

Wir entzünden diesen Leuchter um daran zu erinnern, dass Unitarier und Universalisten begannen,  Zeugnis für religiöse Freiheit und für Geistesfreiheit abzulegen.    Durch diese schlichte Handlung des Entzündens einer Flamme sprechen  wir  ein Sinnbild unserer Solidarität mit einer großartigen Form der Gedankenfreiheit  an, die heute von Bedeutung  und notwendig für die Zukunft der Menschheit ist.  Durch diese schlichte Handlung identifizieren wir uns mit einer weltweiten Gemeinschaft von Glaubensfreunden, die sich bemühen die Welt  durch ihr friedliches und tolerantes  Engagement  für Unitarisch-Universalistische  Grundsätze zu bereichern.

en italien :

Accendiamo questo calice per segnare l'inizio del nostro servizio di testimonianza Unitariana e Universalista.

Grazie a questo semplice gesto, l' accensione di una fiamma,  noi attiviamo un simbolo che ci collega ad una nobile linea di libertà di pensiero,  importante oggi e necessaria per il futuro di tutta l'umanità. Grazie a questo semplice gesto, noi ci identifichiamo con una comunità mondiale di credenti  che cercano di arricchire il mondo grazie al loro pacifico e tollerante impegno verso i principi Unitariani e Universalisti.

en espagnol :

Encendemos este cáliz para señalar el comienzo de nuestro servicio de testimonio unitario y universalista. Con este simple acto de prender una llama simbolizamos nuestra solidaridad con una noble línea de librepensamiento que es relevante para el presente y necesaria para el futuro de la Humanidad. Con este simple acto nos identificamos con una comunidad mundial de creyentes que aspiran a enriquecer el mundo con su compromiso pacífico y tolerante con los principios unitarios y universalista.


les traductions ont été faites par Jean-Claude Barbier (pour le français),

Freya Bednarski-Stelling (allemand), Paola Ferrari (italien) et Jaume de Marcos (espagnol).

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  • : Eglise unitarienne francophone
  • : Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
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