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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 11:33

Régis (près du Mans) - Pour ce 1er novembre, jour de la Toussaint, qui est une fête catholique, en passe de devenir une fête laïque et, du moins je l'espère, une fête unitarienne, j'étais avec ma compagne et l'une de ses filles à la messe de la cathédrale du Mans. Plutôt qu'aller au Temple réformé que nous fréquentons habituellement, mais qui ne fête pas la Toussaint, ma compagne avait préféré proposer à sa fille, qui vit actuellement chez nous en raison des difficultés importantes qu'elle traverse actuellement, de participer à cette messe pour fêter ce jour où l'on célèbre les liens entre vivants et défunts et le faire de manière festive grâce aux chants de la maîtrise de la cathédrale (au sein de laquelle ma compagne a chanté plusieurs années).

C'est l'évangile des Béatitudes qui nous a été lu et, dans sa prédication, l'évêque, récemment nommé et choisi par Benoît XVI pour ses positions assez traditionnalistes, a su dire des choses belles et simples : la sainteté n'est pas la perfection, mais elle est la sainteté de Dieu, c'est à dire l'Amour qui est au fond de chacun de nous et que nous avons la liberté de laisser se déployer en nous (c'est somme toute ce que nous dit Thierry de son côté ! ). Et, même s'il a brièvement évoqué la notion désuète du Purgatoire, il a assuré que se retrouveraient auprès de Dieu tous ceux qui ont vécu l'amour proposé par le Christ, même s'ils ne sont pas chrétiens.

Pendant cette messe, j'étais donc en pensée avec mes amis unitariens et, en particulier, celles et ceux qui ont perdu récemment des proches, que ce soit en France ou chez nos frères et soeurs Pygmées de l'Eglise unitarienne "Lisanga ya Banfimi na Nzambe" de la République Démocratique du Congo (lien). J'étais aussi en union avec les défunts de ma famille et notamment avec mon père décédé à près de 86 ans en 2001 et que j'ai eu la chance de rencontrer en rêve il y a quelques nuits. Mais je ne prie jamais avec mes proches qui ont quitté cette Terre sans les unir simultanément avec ceux qui y vivent encore (lien)


Paul (Nantes) -
Comme beaucoup d'entre nous j'ai pensé à Séverine et à sa grand mère lors du culte de ce dimanche. Je leur ai dédié ce culte, encore sous les réflexions et les émotions que son témoignage a suscités. Alors j'ai lu les différentes versions du baptême de Jésus dans nos évangiles canoniques avec toujours une petite préférence pour le style direct de Marc (chapitre 1 versets 9 - 11).


"Et c’est en ces jours : Iéshoua’ vient de Nasèrèt en Galil. Il est immergé par Iohanân dans le Iardèn. Vite, en remontant de l’eau, il voit : les ciels se déchirent ; oui, le souffle essentiel descend sur lui comme une palombe. Et une voix des ciels : " C’est toi, mon fils aimé ; en toi j’ai mon gré".


Je porte depuis peu la médaille des Frères polonais et j'en suis vraiment heureux. Le texte en hébreu qui la compose en partie m'amène sans y avoir pensé avant à la plus belle prière que je connaisse : "Shma Israel , Ado Nai elo enou, Ado Nai ehad' " (traduction André Chouraqui, Desclée de Brower, 1989).

J'ai terminé par la prière du mois. Ensuite j'ai accompagné une amie parisienne à l'Eglise réformée évangélique libre de Paris, dans le 14ème arrondissement, pour le culte. Je me suis pris à rêver que dans un avenir proche les unitariens se réunissent également ainsi. Je crois que nous sommes sur la bonne voie.

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 04:07

Fabien Issa (les Yvelines, en Région parisienne) - Ca y est, c'est dimanche ! J'ai pris ma bougie et l'ai allumée. Je prie avec vous pour la première fois. Merci à tous pour vos signes d'affection [ndlr. suite au décès de sa grand-mère, lien] et votre accueil pour mon article sur les inspirés (lien). Que la paix soit sur vous tous et toutes, ainsi que la grâce et la miséricorde.

Petite prière d'invocation :
Ô Seigneur ! Place une lumière dans mon coeur, une lumière dans mes mots, une lumière dans mes oreilles, et une lumière dans mon regard.
Place une lumière au-dessus et en dessous de moi, à ma droite et à ma gauche, devant moi et derrière moi.
Place en mon être une lumière et rends-la moi vive et intense. Fais de moi une lumière.
Ô Seigneur ! Fais-moi don d'une lumière et place dans mes nerfs, dans ma chair, dans mon sang, dans mes cheveux et dans ma peau, une lumière.
Ô Seigneur ! Place une lumière dans ma tombe et une lumière dans mes os.
Octroie-moi d'avantage de lumière. Octroie-moi d'avantage de lumière. Octroie-moi d'avantage de lumière, et accorde-moi lumière sur lumière. Amen.

Alain
(Courtenay, Orléanais) - Moi aussi j'ai prié avec vous, et de la plus simple manière : avec mon cœur. Une plus forte pensée pour vous qui avez été marqué par les décès et pour ceux qui souffrent dans leur chaire. Que la Paix soit dans les cœurs. Fraternellement. 

Yohann
(Bordeaux) - Cher(es) ami(e)s, cher(e)s frères et soeurs, je vous souhaite un excellent dimanche. C'est la journée de notre culte mensuel : Aujourd'hui, après avoir allumé notre calice ou notre bougie, immergeons nous dans l'amour inconditionnel de Dieu, ou du Mystère de la Vie . Nous pouvons lâcher prise, et nous abandonner à cette pluie bienfaisante dispensée par la Source de toute chose. Hallelujah, Alamdoul ilah, Gloire à Dieu et au Mystère de la Vie !

Séverine
(Saintes) - Quelle est belle ta prière Fabien Issa, je l'ai, de ce pas, imprimée. Merci. Moi j'avais même une grosse bougie parfumée aux épices ! Je viens de l’éteindre et j'ai été avec vous tous ce matin. Ma petite Sara n'était pas là, mais ce sera pour la prochaine fois. Je vous envoie à tous ma douceur et ma tendresse. fraternellement.

Ce matin j'ai été très émue d'allumer ma grosse bougie en pensant à vous tous. Je ne sais pas à quelle heure vous l'avez fait, moi il devait être 11 h. Merci vraiment de m'avoir ouvert cet horizon de fraternité. Notre Eglise a pris une place dans mon quotidien que je ne soupçonnais pas et cela m'apporte énormément. Puisse cette paix rejaillir sur tous les miens, sur ceux que je crois.

A Paris il fait un vrai temps de cochon, mais je regarde les feuilles voler, et c'est tout de même très agréable. Ma grand mère sera enterrée demain matin à onze heures et j'ai décidé de lire le poème de Jaques Musset "La vie est un mystère". J'espère que je ne bafouillerai pas trop.

Roger
(Blagnac, banlieue de Toulouse) - Je n'avais pas de bougie, mais j'étais avec Lui et avec vous. Fraternellement.

Thierry (Romans près de Valence) - Chers frères et sœurs, J'ai prié avec vous aujourd'hui pour la première fois. J'ai allumé ma bougie et pensant au calice historique des unitariens.

Pour commencer j'ai dit un verset tiré de l'évangile de Marc qui rapporte une parole de Yéshoua concernant le lien entre prière et pardon. Je me suis mis en état intérieur de pardon et j'ai dis :

Quand vous priez, remettez si vous avez quelque chose contre quelqu'un (11/25).

Ensuite, j'ai dit en arabe la sourate 112 du Coran : Al-Ikhlas (Le monothéisme pur). C'est une prière qui fonde mon unitarisme personnel, mon refus de la Trinité :

Qul huwa llahu ahad / Dis : LUI, Dieu, Unique.
Allahu ssamad / Dieu, Absolu/impénétrable/ indivisible.
Lam yalid walam yoolad / Il n'a ni enfanté, ni été enfanté.
Walam yakun lahu kufuwan ahad./ Nul n'est égal à Lui.

J'ai continué dans un même esprit en psalmodiant Shema Israël. Il s'agit de la prière principale quotidienne de mes frères Juifs qui proclame avec force l'unicité de Dieu. En disant ce passage du Deutéronome, je me sens particulièrement en communion avec mes frères Juifs :

Shma, Israël,Ado-nay Elo-henou, Ado-nay Ehad' / Écoute Israël, Adonaï, notre Dieu, Adonaï est UN.
Veahavta ett Ado-nay Elo-hekha, /
Tu aimeras l'Éternel ton Dieu,
bekhol levavekha, / de tout ton cœur, 
bekhol nafshekha, / de toute ton âme,
ou bekhol meodekha / et de tous ta force,
Les Paroles que je te donne aujourd'hui, moi-même, qu'elles soient dans ton cœur
Tu les enseignera à tes enfants,
tu leur en parleras dans ta maison ou en voyage,
en te couchant et en te levant.
Tu en feras un signe attaché à ta main,
une marque entre tes yeux.
Tu les écriras sur les poteaux (montants de portes) de ta maison et sur tes portes (de ville).

Dans la même perspective, je me mets en communion avec mes frères musulmans et je proclame Al Fathia, première sourate du Coran :

Au nom de Dieu. le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Louange à Dieu, Maître des Mondes.
Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Maître du Jour de la rétribution.
C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours.
Guide-nous dans le droit chemin,
le chemin de ceux que Tu as comblés de bienfaits, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.

Pour terminer j'ai psalmodié le Notre Père en me mettant en communion spirituelle avec tous mes frères chrétiens. Je dis cette prière majeure transmise par Yéshoua sous deux formes, la forme classique issue des évangiles, pour me relier avec mes frères chrétiens catholiques, protestants, Orthodoxes, Témoins de Jéhovah, Mormons, chrétiens unitariens, etc. Puis je la dis sous sa forme transmise par la Révélation d'Arès dans un esprit d'universalité englobant tous les hommes, sans discrimination, y compris les femmes et hommes de bien qui ne croient pas en l'Unique mais qui accomplissent son projet Créateur de justice et de bonheur :

Notre Père, qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite s
ur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. 
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
Et ne nous soumets pas à la tentation, m
ais délivre-nous du mal.
Père de l'univers,
Toi seul est Saint.
Que règne sur nous ta sainteté pour que nous fassions ta volonté ;
p
our que nous recevions notre nourriture ;
pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon ;
p
our que nous résistions aux tentations ;
et que soit abattu le Malin ;
pour que règnent à jamais sur nous Ta Sainteté, Ta Puissance
Et Ta Lumière.

J'ai achevé cette prière par un court temps de recueillement en faisant vœux de vivre selon cette Parole, de la rendre vivante dans mon quotidien et j'ai éteint la bougie. En toute fraternité.

Marike
(Rambouillet) - Je m'associe à votre prière, à votre culte mensuel, et pense particulièrement en ce premier novembre 2009 à tous ceux qui ont été récemment endeuillés parmi les unitariens et les universalistes de France. Mes amitiés à tous

Yohann
(Bordeaux) - C'est la troisième fois que je vis cette célébration libre avec Jean-Claude et aussi Virginie, son épouse et Tiffany, leur fille. Nous nous sommes de nouveau retrouvés dans un moment de partage fraternel et convivial.

Après que Tiffany ait allumé la flamme du calice unitarien, nous avons lu la prière mensuelle. Nous avons ensuite apporté notre louange à Dieu.
Pour la Parole, nous avons échangé sur la méditation du jour de la " Parole quotidienne " :

" Aujourd'hui, je réclame mon droit de naissance divin. Je suis un enfant de Dieu, immergé dans l'énergie de la lumière, de l'amour et de la joie. Peu importe les apparences extérieures, je sais que toutes choses concourent à mon plus grand bien. J'ai foi que l'amour divin me soutient dans toutes les circonstances. Quand je me détends et j' accepte mes bénédictions, je progresse librement vers un bien encore plus grand. J'ai foi dans l'amour grandiose de Dieu pour moi. Avec une profonde gratitude, je prends conscience que l'amour de Dieu est inconditionnel, dispensé gratuitement et goûté librement. L'amour se répand dans tous les domaines de ma vie. Quelle joie que de vivre dans le courant divin de vie et d'amour !
Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein ..., comme dit l'Ecriture."

Nous avons pensé à la sœur de Yohann, qui va commencer ses séances de chimiothérapie. Egalement à un ostréiculteur à qui Jean-Claude achète souvent des huîtres sur la place de l’église de Gradignan et qui a dû prendre une retraite anticipée à cause d’une fragilité cardiaque ; son fils prend la relève. Puis, nous avons béni Dieu avec le vin du kiddouch et rompu le pain comme Jésus l’avait fait, avant de rendre grâces à Dieu et d’éteindre notre bougie.
Tout cela fait vraiment du bien !

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 19:47

Yohann, Virginie ma femme et moi nous avons allumé notre calice, lu la belle prière de ce mois-ci, et prier l'Eternel. Nous avons lu l'hommage de Régis à sa mère (lien), puis, d'un commun accord, nous avons partagé le pain et le vin au nom de Jésus.  Et puis nous étions si heureux que nous nous sommes spontanément donnés le baiser de paix. J'ai donné à Yohann la médaille de reconnaissance des Frères polonais où figure l'effigie de Jésus, cette médaille historique qui date du début du XVIIème siècle (lien). Ouf ! que d'émotions fraternelles. Jean-Claude (Bordeaux)

Christiane Geisler de la First Unitarian Church of Philadelphia : nous avions organisé un bref culte ce matin avant notre service de 11 heures. Nous étions quatre (Ann, Stephanie, Carl et moi), mais Ann et Carl ont du quitter avant la photo pour répéter avec la chorale. Nous nous organiserons un peu mieux le mois prochain pour permettre à tous de participer.

Nous avons d'abord allumé le calice et lu la prière du mois d'octobre. Puis Stephanie nous a lu quelques pensées existencielles qui avaient eu de l'importance pour elle dans son dévelopement spirituel. Ces pensées nous ont permis de réfléchir sur le sens de soi par rapport aux engagements que nous prenons.
J'ai lancé un appel d'aide à nos frères pygmées du Congo.

Puis nous avons terminé avec ces mots de Frère Roger de Taizé :
"La contemplation donne de prendre du recul jour après jour. Dans l'ordre de l'engagement politique, elle libère l'homme d'un projet qui l'intéresse. Elle lui permet de ne pas chercher à imposer ses propres idées, a ne pas désirer inconsciemmnet sa propre réussite, mais uniquement un service.
En politique, quelques-uns connaissent la tentation d'utiliser le Christ à des fins personnelles. A eux d'être lucides et de s'en dégager. La contemplation permet de prendre conscience de toutes nos pensées, de ne pas en avoir honte, de hiérarchiser les valeurs en face du Christ et, pour ce qui concerne l'engagement politique, de savoir si oui ou non le Christ y occupe une place
."

Nous espérons pouvoir inviter prochainement d'autres Francophones vivant à Philadelphie.
Nous nous sommes sentis très proches de tous les Francophones qui se sont réunis aujourd'hui.

"Et pour la première fois,
je devinais que la grandeur de la prière
réside d'abord en ce qu'il n'y est point répondu
et que n'entre point dans cet échange la laideur d'un commerce
."
(Saint-Exupéry,  Citadelle).
Message de Séverine (Saintes) envoyé au groupe
Yahoo "Unitariens francophones" le lundi 5 octobre 09.

Je n'ai pas trouvé de calice ni même une bougie dans l'appartement que j'occupais à Berlin ce dimanche de culte. Je ne me souvenais plus de la prière du mois mais qu'importe, j'ai prié pour la soeur de Yohann.
J'ai pensé (sans doute l'éloignement) à ces cohortes qui frappent aux portes de notre monde occidental , principal héritier du christianisme. J'ai pensé à ceux de Calais et d'ailleurs, à ses enfants à la porte des centres de rétention.
J'ai prié pour qu'ils s'en sortent, qu'ils puissent se développer sur cette terre. Et j'ai relu le second des commandements qui pour moi est tout autant le premier : "Tu aimeras ton prochain comme toi même". Quel défi Jésus nous a donné là et comme nous n'aurons pas assez de notre vie pour y parvenir.
Paul (Nantes)

Jean Mang (Eglise presbytérienne évangélique libre, Yaoundé, Cameroun) - Nous organisons nos cultes de mieux en mieux. Après la liturgie de notre Eglise, nous avons récité la prière unitarienne du mois par 3 fois, et à la fin nous avions prié pour toute l'Eglise unitarienne du monde.

Fabien Issa (Yvelines, France) - Ma grand-mère fait le grand voyage depuis Lundi. Seyyidina Muhammad a dit: "Vis en ce monde comme si tu allais vivre éternellement et vis pour l'autre monde comme si tu allais mourir demain"
Vendredi 9 octobre :  Je suis allé aux obsèques aujourd'hui, et vous savez quoi ? Je suis heureux pour elle. Je sais qu'elle a trouvé la félicité et qu'elle ne manque de rien. Je la sens à mes côtés, dans la lumière. Une personne qui transpire l'amour est éternelle. Les gens qui pensent qu'il s'agit d'être de telle ou telle religion n'ont pas saisi que c'est l'âme qui est pesée, non la signature qui est examinée. Que la paix soit sur vous.
Notre Eglise accompagne Fabien Issa dans son deuil.

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 16:46
Yohann (Bordeaux) - Ce dimanche matin, pour la première fois, je me suis joint à Jean-Claude pour vivre ensemble l'expérience d'une célébration libre. Nous avons d'abord allumé le calice, puis nous avons récité la prière mondiale pour le mois de septembre : " Que notre rencontre soit un moment de joie car nous sommes unis dans l' esprit de vie ". De fait, cette prière a été exaucée : je me suis réellement senti en communion avec la communauté mondiale des unitariens. Quelle surprise de découvrir qu'un croyant d'inspiration chrétienne et un autre d'inspiration soufie puissent prier et adorer Dieu ensemble et non pas seulement chacun de son côté ! 

Ensuite, nous avons lu un texte de Rûmi, le fondateur soufi des derviches tourneurs : l'union à Dieu, explique Rûmi, se manifeste lorsque "les Qualités divines viennent recouvrir les attributs de Son serviteur" ( il s'agit de Rûmi, mais par extension nous pouvons penser à Jésus, et aussi à nous mêmes ) :     

"L'appel de Dieu, qu'il soit voilé ou non, octroie ce qu'il a octroyé à Mariam [il s' agit de Marie, la mère de Issa, Jésus]. O vous qui êtes corrompus par la mort à l'intérieur de votre corps [nous sommes tous mortels], revenez de la non-existence à la Voix de l'Ami [Dieu, notre Ami par exellence, l' Amant de notre âme ; nous pouvons aussi penser à Jésus qui a dit : "Je ne vous appelle pas mes serviteurs, mais mes amis"]. En vérité, cette Voix provient de Dieu, bien qu'elle émane du serviteur de Dieu ! Dieu a dit au saint [Rûmi, mais il peut nous préfigurer nous mêmes] : Je suis ta langue et tes yeux, Je suis tes sens, Je suis ton contentement et ton courroux. Va, car tu es celui dont Dieu a dit : Par Moi il entend et par Moi il voit ! Tu es la Conscience divine, comment conviendrait il de dire que tu possèdes cette Conscience divine ? Puisque tu es devenu, par ton émerveillement, Celui qui appartient à Dieu.  Je suis à toi, car "Dieu lui appartiendra ". Parfois, Je te dis : " C'est toi ! ", parfois, " C'est moi ! ". Quoi que Je dise, Je suis le Soleil illuminant toutes choses. 

Voir un poème de Rûmi mis en chant par les unitariens-universalistes américains dans la rubrique "nos chants et prières" du site de l'AFCU.

Après avoir lu et médité quelques instants ce texte, nous avons partagé le pain et le vin, fruits de la Terre et du travail des Hommes comme dit le texte de la Didachée. Ne me définissant pas comme chrétien, je n' aurai jamais pu vivre cela, ailleurs, dans un autre contexte qu'unitarien. Je trouve cela merveilleux !  Pour terminer, nous avons rendu grâces et nous avons conclu.  Je souhaite renouveler cette célébration libre le mois prochain, espérant que d'autres amis unitariens de la région viendront se joindre à nous. 

Mercan DeDe est un artiste turc qui a su méler la musique soufie turque avec des instrumentations actuelles et parfois rock !  Pour ce faire, il a vécu des périodes de retraites spirituelles avec les derviches, pour être initié à l'usage du ney, la flute sacrée des derviches. Sa musique me stimule et m'aide parfois à me sentir plus proche de Dieu.  C'est mon musicien préféré, il symbolise pour moi l'alliance de la mystique et de la laicité. C'est pourquoi j'ai choisi sa photo pour me représenter.

Jean M. (Yaoundé, Cameroun, au sein de l'Eglise prebytérienne évangélique libre dont il est le fondateur et le pasteur) - Nous avons débuté avec des chants et la danse. Lors de ma prière, j'ai démandé à Dieu qu'il fasse que la communauté unitarienne à laquelle nous nous sommes unis soit une lumière pour nous et tous ceux qui se joindront à nous ; que la communauté unitarienne devienne une grande famille d'acceuil universelle, où les gens viendront recevoir la connaissance et la sagesse nécessaire et vitale. Une famille où les fatigués viendront se recharger, où la tristesse deviendra la joie.

Marie-Claire L. (Rambouillet), de son côté, a participé aussi à notre culte de ce dimanche, avec une très belle prière à propos de Jésus et de Dieu, Dieu que Jésus appelait "son Père".  Elle s'est exprimée sur son propre site "le blog de Marike".
 
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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 17:45

Maintenant que notre Eglise a été fondée, qu'elle s'est organisée et qu'elle a une certaine visibilité sur la Toile, elle reçoit maintenant des appels de personnes qui sont en difficulté. En voici un, reçu cette nuit, le jeudi 30 juillet (sans doute à la suite d'une violente scène familial). J'ai réduit les prénoms à leur initiale.


"Je voudrais qu'on prie pour mon fils W. qui se trouve sur l'emprise d'une fille qui s'appelle C. Cette fille fait mon fils exploser de rage envers ses parents et sa soeur. Je voudrais qu'il quitte cette fille. Quand on lui parle de cette fille il écrase tous qu'il y a dans la maison et il devient fout de rage. Je vous en supplie aidez moi s'il vous plait à prier pour délivrer mon fils dans les bras de cette fille" (Rita R.)


Au-delà de la relation entre mère et bru il est vrai pas toujours aisée, il y a désormais trop souvent, en arrière plan, le drame de la drogue qui détruit nos jeunes et exacerbent la violence. Je ne sais si c'est le cas précisément, mais cela complique assurément les choses.

A qui ce jeune pourra-t-il confier ses sentiments, expliquer son choix, parler de sa relation amoureuse ? A qui cette mère, qui voit les difficultés de ce couple naissant, pourra-t-elle confier son anxiété ? Dieu n’est cependant pas un magicien qui puisse résoudre nos difficultés au coup par coup, mais Il nous éclaire de l’intérieur ; Il nous pousse à prendre nos responsabilités ; à agir pas à pas pour un monde plus fraternel


En plus d'une réponse immédiate, j'ai assuré cette mère de famille de ma prière lors de notre prochain culte, ce dimanche 2 août. C'est le travail d'Eglise qui commence pour nous. Que nous y soyons prêts !


Ce dimanche 2 août, j’ai pensé très fort à Rita R. et à sa famille. Je sais aussi que d’autres frères et sœurs y ont également pensé suite au message que j’avais déposé au sein de notre groupe Yahoo " Unitariens francophones " dès que j’avais reçu son appel à l’aide. Qu’elle trouve, dans son propre milieu, des gens qui puissent l’aider, elle et son fils.


Jean-Claude B. (Bordeaux, France)

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 17:16

Marie-Claire L. (Rambouillet, France) est chrétienne protestante, de sensibilité libérale et unitarienne, rattachée à l'Eglise réformée de France (ERF) ; elle est éditrice du site le blog de Marike " où elle a commencé par publier un commentaire de l’évangile de Marc, verset par verset, pour continuer sur une résonance des arts, des sciences et des évangiles, et présentement sur une lecture critique de l’institution chrétienne de Jean Calvin.

C’est sa première participation à l’un de nos cultes : " Merci, Jean-Claude, d’avoir organisé ici, avec la collaboration de Maria Pap, l’expression des cultes individuels en communion avec les autres cultes ".

Bonjour ! J'allume ma bougie, symbole de la Lumière. Voici mon rite en attendant de partager le pain et le vin.

méditation :


Nul homme ne doit connaître Ta face.
Tu es le Maître du bien mais aussi du mal.

Tout se bâtit à partir des contraires.

Il faut penser l'être pour penser le néant.

On ne peut penser le néant s'il n'y a rien.

Le mal détruit le bien qui préexiste.

Le mal se construit à partir du bien

prière :


Seigneur, Dieu,

A l'heure où tous les hommes continuent encore à se diviser,

Sur leurs petites différences,

A s'exclure, à se brimer, à se martyriser, à se tuer

Face à Toi,

J'ai regardé l'émission chrétienne catholique de ce matin,
du "Jour du Seigneur", sur Maurice Zundel.

Suivons ce dernier,

Suivons les unitariens et les universalistes

Pour aller toujours plus haut, toujours plus loin,

Vers ce qui universalise le spirituel.

Au-delà de Moïse, mon guide,

Au-delà de Jésus, mon maître,

Au-delà d'eux tous,

Vers l'Inconnu, vers ce que je nomme Dieu.


J’ai fait silence puis j’ai éteint ma bougie.

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 15:55
David R. (Fort-de-France) - Ce dimanche à 9h 45, seul, j'ai allumé la flamme, debout, récité la prière mensuelle, puis dit : Que vous soyez bénis, vous, chrétiens ou non, qui aimez la Vie et qui voulez fonder une fraternité universelle, spirituelle. Que vous soyez bénis, vous qui aspirez au Bien. Amen. J'ai joint les mains quelques minutes en silence en pensant à tous ceux qui ont communié ce matin.
 
Lucie-Marie G.-B. (Ottawa) - En prenant connaissance de votre culte du dimanche j'ai beaucoup apprécié votre "langage spirituel", votre ouverture et votre accueil. C'est formidable il faut vraiment continuer. Il me fera plaisir de retourner vous visiter. Présentement je continue ma responsabilité concernant les groupes de croissance spirituelle ; ces groupes sont pour moi une "vraie nourriture".

voir la prédication de notre pasteur, la révérende Maria Pap, "La famille de Jésus", faite à l'occasion de son séjour au mois de mai auprès de la communauté chrétienne unitarienne du Burundi et qu'elle nous a adressée pour notre culte.

Notre prochain culte aura lieu le dimanche 2 août.

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 12:48

Régis P. (Le Mans)  - En ce matin du dimanche 5 juillet 2009, je suis dans le train qui m’achemine de la gare de Connerré-Beillé (nord de la Sarthe) à Versailles où je vais retrouver ma petite mère qui approche de ses 90 ans et dont l’état de fatigue physique et mentale continue de croître depuis la dernière fois que je l’ai vue.

Le train régional traverse les collines boisées du Perche puis la plaine de Beauce. Le ciel est légèrement couvert ce matin ; il redeviendra lumineux cet après-midi. Les prairies fauchées commencent à jaunir, tandis que les blés achèvent de mûrir, dorés comme la miche de pain que j’ai coupée à mon petit déjeuner. Mais pourquoi sont-ils si courts ? Pourquoi ne sont-ils plus égayés par leurs indispensables compagnes, ces fleurs que l’on dit messicoles et commensales : bleuets et coquelicots terrassés par la chimie, cette chimie qui oblige les blés à rester nains, à mi-hauteur de leur taille naturelle. Les premières céréales commencent à être moissonnées.

Ce temps de méditation est l’occasion de me joindre au culte de l’Eglise unitarienne francophone.

Pour ce culte, la flamme que j’allume est celle qui, au fond de mon cœur, ne s’éteint jamais. Je prie en union avec ma mère, avec mon père décédé il y a huit ans, avec ma famille, avec mes frères et sœurs humains, ceux et celles qui m’entourent, une grand-mère et sa petite-fille, un étudiant, des passagers, celles et ceux qui montent ou descendent à chaque arrêt, avec la nature aussi.


Je relis les prières mondiales des unitariens que j’ai recopiées la veille : celle du mois de juillet, et celle du mois de mai qui est cet extraordinaire prologue du Livre du Tao.

Puis je récite le Cantique des créatures de François d’Assise, en me souvenant du concert d’oiseaux qui a salué le point du jour à mon premier éveil à 5 heures, du chant lancinant de la grive musicienne, pendant mon petit-déjeuner, perchée en haut du châtaignier mort à la fin de l’hiver, et les pigeons qui se chamaillent dans bois de chênes, de charmes, d’érables et de merisiers, le couple de pics verts, chapeau rouge et livrée kaki, venus picorer sur l’herbe avec un jeune pic-vert et accompagnés par un pic épeichette, M. Merle en habit noir qui siffle si joliment et sautille dans l’herbe, toujours accompagné à quelque distance par Mme Merlette, tandis que les humbles moineaux pépient à en perdre haleine. Je n’ai pas vu les écureuils roux qui sautent de branches en branche ; mais ils sont là, désormais cachés par le feuillage abondant, et la chatte des voisins, venue s’installer près de la nôtre, mais en gardant une distance respectueuse. Et les papillons, les abeilles et les bourdons qui tournent dans la lavande en train de se couvrir de fleurs d’un incroyable bleu de Chartres, qui tranche avec les roses voisines.

"Le Cantique au soleil" (= le Cantique des créatures) par Roger Bissière (1886-1964), peinture faite en 1954

Comment ne pas louer la Vie pour toute cette vie, même si Maman s’approche doucement et douloureusement du moment où elle franchira le seuil de la mort et rejoindra Papa. Je projette de pousser son fauteuil jusqu’à l’entrée du parc du château, le long des allées de tilleuls du boulevard de la Reine, le boulevard de mon enfance.

Je médite encore un moment, en lisant quelques pages de l’Evangile de Philippe : " Ceux qui disent qu’on va d’abord mourir et ressusciter ensuite se trompent (…). Si quelqu’un n’est pas d’abord ressuscité, il ne peut que mourir. S’il est déjà ressuscité, il est Vivant comme Dieu est vivant " (traduction Jean-Yves Leloup, éditions Albin Michel).


En union avec les unitariens, chrétiens ou non, croyants ou non.

ndlr - Entre l'automne 1225 et celui de 1226, dans les tout derniers mois de sa vie, François d'Assise composa son célèbre Cantique des créatures, dit aussi Cantique de frèresoleil. Sans instrument de musique, il improvisa ce chant, premier chef-d'oeuvre de la littérature italienne, qui fait maintenant partie du patrimoine spirituel de l'humanité. Nul n'a exprimé avec plus de tendresse cette extraordinaire proximité avec le soleil, la lune, la terre ou le vent, qualifiés de "frères" et "soeurs" par le poverello. Cet amour universel, pour le monde et les êtres transparaît aussi dans les passages légendaires des Fioretti, où l'on voit François parler en ami aux oiseaux et au loup.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 10:00

Jean-Claude B. (Bordeaux) - J’ai commencé le culte par une louange à Dieu en regardant mon quartier du haut de ma terrasse, au soleil levant. Pour cela, je n’ai pas levé les yeux au ciel car je ne pense pas que Dieu "est au ciel". Il n’est pas forcément non plus dans les fleurs, même si j’en admire la beauté et qu’il n’en est pas loin. Mais j'ai écarté les bras car j'ai l'habitude de le faire lorsque je dis le "Notre Père", la prière à Dieu que Jésus nous a enseignée.

Ma vue s’étendait sur ce quartier et j'ai pensé à la chanson " Paris s’éveille " : ce que ce quartier allait faire dans les heures à venir, au rythme de chacun puisque nous voilà dimanche.

Merci l'Eternel ! Ô Dieu créateur, pour ce soleil qui se lève et nous réveille, puis nous accompagne dans nos activités humaines.


Ensuite, j’ai allumé mon calice. C’est un lumignon que m’avait donné Lucie-Marie C.-B. (membre de la Unitarian Universalist Fellowship of Ottawa) lors d’un atelier francophone qu’elle avait animé et qui était consacré aux "Groupes de croissance spirituelle" (lien), ceci dans le cadre de la rencontre annuelle du Conseil unitarien du Canada (CUC) en mai 2008 où j'avais été invité. Un poisson orne l’un de ses côtés et le chrétien que je suis se reconnaît bien dans ce dessin ; un coquillage à ses côtés l’accompagne et sert éventuellement à couvrir ce petit bougeoir. Je pense bien sûr à mes amis canadiens. Je le pose sur mon bureau où se trouvent mes lectures de la veille, entre autres la dernière " Lettre des amis ", le bulletin des quaker en France. Nous sommes en compagnonnage spirituel avec eux.

J’ouvre mon ordinateur et je lis la prière du mois. Cette " vérité vivante " qu’évoque notre ami canadien, le révérend John Baros-Johnson, n’est-elle pas l’assemblée elle-même des fidèles, lesquels se réunissent pour prier ensemble et faire culte ? Avec ce calice allumé, je me sens en communion fraternelle avec tous les unitariens et universalistes du monde entier ; nous sommes près d’un million ! Je pense en particulier à ceux qui vont se rencontrer très prochainement à Cluj-Napoca (Kolozsvar en hongrois), au siège de notre Eglise historique de Transylvanie. Ils représenteront tous les pays où il y a des unitariens ; ils seront comme une géographie vivante.

Ce sont en effet les personnes qui se réunissent, qui se relient les unes aux autres, qui sont, ensemble, comme une lumière qui éclaire et attire ceux qui sont isolés. Des vérités faites de chair, dès lors qu’il y a écoute mutuelle et attentive, ouverture aux autres, partage réciproque et osmose de ce qu’il y a de meilleur à donner et à recevoir. Une vérité humaine et fraternelle, bien loin des propositions intellectuelles et dogmatiques, des slogans religieux et politiques.

Faire Eglise, c’est peut-être / sans doute cela ... Faire Eglise pour que naisse cette attitude toute spirituelle qui abaisse les frontières, qui pardonne les erreurs et les fautes d’autrui dès lors qu’il y a repentance, qui voit à la fois l’humain et le divin en chaque homme, qui rejette toutes les discriminations.

C’est donc le cœur ouvert que j’ai relu avec plaisir le poème didactique de Raymond B. sur la religion. Il m’avait envoyé son recueil au début du mois de juin et je l’avais alors survolé. Ce matin, je le relis avec pleine attention et plaisir.


Il m’avait été envoyé de Belgique avec ce petit mot : " Mon épouse et moi sommes des chrétiens libres penseurs, ayant pris nos distances par rapport à toute organisation religieuse ... ". Un recueil que Raymond B. a dédié à Erasme et à Michel Servet, deux grands humanistes de notre histoire qui se sont tenus eux-aussi à l’écart des grandes institutions de leur temps afin de mieux conserver leur liberté de pensée. Vous pouvez lire ce poème sur la religion, que je viens de mettre en ligne pour le partager. Il me relie d’abord à Raymond et à sa femme, Maria Valeria, mais aussi à mes amis de la Fédération des réseaux des parvis, Micheline C. et André L., puisque ce poème leur est dédié.

Comme quoi, on se connaît de nom, on échange des courriels, on met des visages sur les noms, on se téléphone, puis on se rencontre lors de rassemblements annuels ; finalement, ce qui n’est apparemment au début qu’une mouvance, se structure progressivement de liens fraternels, d’une solidarité militante dans l’action. Et puis, au hasard des occasions, on se retrouve toujours avec plaisir. Raymond et sa femme, Micheline et André ... à la suite de Jésus, d’Erasme, de Michel Servet et d'autres. Oui, il y ainsi des lignées et des familles spirituelles qui font que nous ne sommes pas seuls dans notre vécu, dans notre combat.


Pour éteindre mon calice, je choisis de rester avec Raymond et sa femme, avec ce dernier poème, très court, plein d’humour et de philosophie et accompagné par un dessin de Marceau Constantin (deux petits vieux sur un banc public) : " Dis, Henri, que sommes venus faire sur terre ? ... Nous nous sommes rencontrés, et nous sommes tout l’un pour l’autre. C’est déjà çà ! ".

Merci Notre Dieu ! Notre Père ! je te remercie pour cette formidable capacité de fraternité que tu as mise en nos cœurs afin que nous soyons Un comme tu es Un.

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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 05:48

"J'ai célébré ce premier culte seul ,tôt ce matin. Mon calice est un brûle encens qui me relit au bouddhisme, spiritualité qui m'inspire et m'aide tant. J'ai allumé la flamme avec la prière du mois. J' avais choisi de lire le dernier chapitre de l'évangile de Matthieu qui envoie les disciples à toutes les nations. Ce texte m' a relié très directement à toutes les soeurs et à tous les frères qui s'unissent ce matin, partout dans le monde. A tous et à toutes je vous souhaite le courage et les enseignements de Jésus avec vous en permanence." Paul V. (Nantes, France).

" Allez donc faire des adeptes parmi tous les goïm (païens). Immergez-les au nom du père, du fils et du souffle sacré. Apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Voici, moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement de l’ère. " (Mt, 28 19-20, traduction André Chouraqui).

"
C’est bien ce culte libéral car il aide au développement spirituel des unitariens et des non unitariens ensemble et fraternellement. Je vous adresse cette prière : Dieu, Père éternel, inspire nous par notre foi les chemins pour réaliser la paix et la vertu dans le monde ; amen " William V. (Mahdia, Tunisie)




" Ce dimanche, j'ai eu une pensée pour vous tous mes frères et amis " Noëlle C. (Roquebrune-sur-Argens, France).




Notre prochain culte aura lieu le dimanche 5 juillet 2009


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Présentation

  • : Eglise unitarienne francophone
  • : Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
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