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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 21:24
Montrer à nos enfants ce dont nous avons rêvé,
mais que nous n'avons pas encore pu voir nous-mêmes,
Montrer à nos enfants les prémisses d'un monde que nous construisons pour eux.
Montrer à nos enfants l'avenir avec ce poème d'Eluard

fresque murale de Jean-Claude Campana, vue sur reveline, Over-blog

Je mènerai mon enfant
Partout où je n'ai pas été
Avec lui sur du marbre blanc
Dans des palais d'Orient
Je rirai aux gens de couleur.

Et aussi sous le soleil clair
Qui éclaire toute la terre
Pour ceux qui n'ont jamais pu faire
Tout ce que j'ai fait

Pour ceux qui n'ont pas vu
Tout ce que j'ai vu.

poème de Paul Eluard présenté par Séverine (Saintes), le jeudi 8 octobre 09, au
groupe Yahoo "Unitariens francophones"
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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 12:16
" Mon coeur est devenu capable
d'acceuillir toute forme.
Il est un pâturage
pour les gazelles,
une abbaye pour les moines !
Il est un Temple pour les idoles,
la Kaaba pour qui en fait le tour.
Il est les Tables de la Thora
et aussi les feuillets du Coran !
Je crois en la religion de l'Amour,
ou que se dirigent ses caravanes.
Car l'Amour est ma religion
et ma foi. "

IBN ARABI
(1165-1240)

texte envoyé au groupe Yahoo "Unitariens francophones", le mardi 22 septembre 09 par Yohann (Bordeaux)
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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 08:47

La matrice originelle - ou - l'appel à l'extase

Dieu, existe-t-il depuis toujours ?
Le temps, n'est-il qu'un leurre pour la conscience ?
Nul ne le sait, et nul ne le saura jamais

Dieu a créé la matière de sa propre matière
Dieu a créé l'esprit de son propre esprit
Dieu a créé l'univers

Et la matière a grossi, jusqu'à former des galaxies
Et des trous noirs à l'infini

Et l'esprit s'est enrichi
Pour entrevoir et éprouver, le miracle de la foi
Pour entendre et apprécier, la science des nombres
Pour expérimenter et juger, l'amour de la raison

Dieu, existe-t-il depuis toujours ? 
Le temps, n'est-il qu'un leurre pour la conscience
Nul ne le sait, et nul ne le saura jamais


Dieu a créé la vie, pour que le corps trouve la joie
Dieu a créé la mort, pour que l’aura trouve sa voie
Dieu a créé l'au-delà
Et l'âme trépasse, d’une existence à l’autre
Pour muer son instinct en orgueil
Et son orgueil en salut

Et le coeur se déchire, de béatitudes en tortures
Pour accepter sa propre chute
Et accéder à son divin avenir

illustration : le baiser par Klimt Gustav "Dieu a créé la vie, pour que le corps trouve la joie"

Cécyl vit à Vannes, dans le Morbihan (France) et vient de publier ce très beau recueil de poèmes aux éditions lulu.com. Il anime un site consacré à la poésie. Il fait partie de la communauté de blogs "Religions en toute liberté" qui est animée par le réseau de la Correspondance unitarienne.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 11:57

A l’occasion de la confirmation de notre fille, Tiffany, nous avons reçu des membres de la famille et des amis. Le samedi soir, 23 mai, à la veille de l’événement, nous étions 6 à table. Avant de manger, nous avons fait une petite célébration libre pour accompagner spirituellement notre fille dans le choix qui est le sien.

Nous ayant rappelé qu’elle avait reçu le baptême, à l’âge de 19 ans, à une église catholique de Porto-Novo, au Bénin, nous lui avons demandé de nous parler de son baptême et du signe qu’elle avait reçu à cette occasion. Elle a alors pris de l’eau dans une coupe disposée sur la table et a mis cette eau sur son front en disant qu’elle était fière d’avoir été baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Chacun ensuite a fait le même geste pour l’accompagner. Moi j’ai dit que je vivais mon baptême au nom de Jésus ; d’autres ont fait en silence le signe de la croix après avoir mis de l’eau sur leur tête. S’il y avait eu un non baptisé parmi nous, il aurait pu dire simplement qu’il n’était pas baptisé mais qu’il l’encourageait dans sa foi.

Ensuite, elle nous a dit que la confirmation, c’était pour confirmer son baptême. Je lui ai demandé qu’elle était le signe qu’elle allait recevoir ; elle nous a dit " le feu du Saint-Esprit ". Elle a alors allumé une grosse bougie qui était devant elle et, là aussi, pour l’accompagner, chacun a allumé un lampion à sa flamme en signe de partage.

Puis nous avons lu le récit de la Pentecôte par Luc, au début des Actes des apôtres :

" Quand se remplit le jour de Shabou’ot, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Et c’est tout d’un coup un bruit du ciel, comme la venue d’un souffle violent ; il remplit toute la maison où ils siègent. Leur apparaissent des langues, comme du feu ; elles se partagent et se posent une sur chacun d’eux. Ils sont tous remplis du souffle sacré. Ils commencent à parler en d’autres langues, selon ce que le souffle leur donne d’énoncer " (Actes, 2, 1-4, traduction A. Chouraqui 1989).

Je lui ai demandé comment elle ressentait ce feu du Saint-Esprit en elle. Nous avons lu, toujours de Luc, comment les deux disciples de Jésus qui habitaient Emmaüs avait senti leur cœur s’enflammer à la compréhension des Ecritures messianiques qui annonçaient le destin d’un Messie, en qui ils ont reconnu Jésus : " Ils se disent entre eux : " Notre cœur ne brûlait-il pas en nous-mêmes, quand il nous parlait sur la route et ouvrait pour nous les Ecrits ? " (Luc, 24, 32).

Enfin, chacun a adressé à Tiffany un mot d'encouragement, une exhortation, des conseils, un souhait, des félicitations, etc ...

Le lendemain, avec encore plus de parents et d’amis, nous l’avons accompagnée à sa confirmation à la cathédrale Saint-André de Bordeaux.

Jean-Claude Barbier, chrétien unitarien, France

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 16:35
Dans les mares, grouillent les grenouilles ;
Elles se savent menacées ;
N'irions-nous pas les aider ?
Admirons, splendide,
L'exubérance de la vie.

Faut-il attendre
Que nous mourions
Pour que Nature
S'aille renaître ?
Et, pour nous interroger,
Que se fâchent les volcans ?

Sommes-nous ingrats
Devant l'opulence,
Méprisants, face à la vie ?

O Dieu, où sont
Notre conscience, notre raison ?
Ouvrons nos coeurs
A l'unisson.

A la Grâce de ta présence
Offerte.

poème de David Renom (Fort-de-France, Martinique), adaptation Marie-Claire Lefeuvre,
présenté au sein du groupe Yahoo d'informations et d'échanges "Unitariens francophones" (lien).
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 19:08

In a French village (near Mirepoix)

At a stone cross by a medieval church, / In the fields are sunflowers, / Lizards and blue butterflies. /
The stillness is broken by cars on the highway.
Now, a few moments of tranquillity / with a gentle breeze. / Look at the ancient stones. / Be at ease.
Forgive yourself those ancient stones / that have not yet passed from your life. / Live with compassion today / for yourself and others.


Dans un village français

* près de Mirepoix, à l’est de Pamiers, en Ariège

A une croix de pierre près d’une église médiévale.
Dans les champs, des tournesols,
Des lézards et des papillons bleus.
Seules les voitures, sur l’autoroute, troublent le calme.

A présent, quelques instants de tranquillité,
La brise souffle doucement.
Regarde les anciennes pierres.
Sois à l’aise.

Pardonne-toi pour ces anciennes pierres
qui n’ont pas encore quitté ta vie.
Vis aujourd’hui dans la compassion,
envers toi-même et les autres.

poème de Richard Broeke envoyé à notre Eglise, traduit en français par
Noëlle Colle.

Photo
- la croix de Terride, en banlieue nord de Mirepoix. En fait, il ne s’agit pas d’une croix, mais d’une clé de voûte, probablement détachée de la voûte de la chapelle du château de Terride
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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 21:06

Lu sur le site Petrus fecit , ce poème de Petrus "pétri de matière bretonne" et reproduit avec son autorisation. Il fait partie d’un recueil poétique d’une centaine de pages intitulé SVM (Sum), non encore publié mais mis en ligne sur le site, à ce lien, pp. 70-71. Le poème est récité par l’auteur lui-même, sur fond musical, dans la partie audio du site, à ce lien 

Les unitariens n'ont pas repris à leur compte la condamnation biblique des civilisations "païennes". Mieux, certains d'entre eux retrouvent dans les rituels anciens cette complicité avec la Nature dont ils sont issus et avec laquelle ils font corps mais que le citadin a oublié. Une Nature que l'Homme sait aménager pour son meilleur confort, dont il essaie de prévoir et de contrôler les excès, mais dont il est finalement étroitement interdépendant. 

Il est bel et bien le glébeux Adam des premières pages de la Bible, l'homme que Dieu a pétri d'argile et animé de son souffle. Il est l'éleveur Abel et l'agriculteur Caïn en compétition lors du renouveau de la végétation. Il est comme Josué qui veut arrêter la course du soleil au zénith afin de capter l'énergie dont il a tant besoin. Il a la prévoyance et le chérissement de Noé vis-à-vis des animaux en survie. Il veille comme Jésus sur ses agneaux ...

Merci au poète qui, par une nuit d'écriture fulgurante, nous incite à retrouver ce lien vital. Il est du même élan que son hommage rendu en langue bretonne et avec sa foi catholique au Dieu créateur : une somptueuse Messe solennelle composée pour la cathédrale métropolitaine de Bretagne Saint-Samson à Dol, avec 12 choristes, 12 instrumentistes et 12 morceaux, composée de 1999 à 2002, à écouter sur son site 


Je suis du crachin d'équinoxe suant le vieux granit de la cathédrale multi-séculaire arraché des côtes rocheuses déjà meurtries des flots et vents depuis des millénaires. Cathédrale sans flèche, cathédrale femelle qui sous sa voûte froide vibre des chants d'enfants extatiques à Noël, comme une immense vulve les accouchant toujours depuis la nuit des temps.

Je suis du soleil roux s'écorchant aux ajoncs, pubis foisonnant et dansant au plus chaud du solstice autour du haut menhir, lui aussi de granit, mais d'un granit rose, comme la chair dressée, toisant la cathédrale ! Il se tient hors l'enceinte où naissent et vivent et meurent les chrétiens blottis autour du siège de leur mère, y retournant chercher un fond d'humanité ou pour s'y abriter de leur folie commune.

Je suis de ce cerf blanc cherchant en vain au cœur et ventre des forêts, la biche, dont le corps gît dans un sous-bois opaque, à demi-dévoré déjà par la meute aux babines blanchies de la rage des vainqueurs sacrilèges et rougies du sang pur qui fécondait d'amour la marche des saisons.


Je suis du crabe à fond de rocher, guerrier en armure terré dans son château, les pinces ouvertes à l'onde, les yeux durs hors de tête, happant le peu d'air et d'eau restant propre à satisfaire sa chair tendre et savoureuse.

Je suis du goéland planant immensément sur des non moins marées tumultueuses aux remous vert émeraude léchés d'écume. Son cri perce un vent d'ouest qui soulève les vagues de frayeur et de jouir, qui le tient immobile, en suspend éternel. À son inclination, il fond et disparaît, laissant l'œil hébété d'une tâche fugace au blanc sur blanc de l'horizon.

Je suis de la lande silencieuse sous son deuil de bruyère. Terre humide de pleurs de pauvreté congénitale, abandonnée à la nuit des feux follets des âmes oubliées, en fuite, en perdition.


Je suis de cette source claire à chanter l'oubli. Celui des maux guéris, celui de la mémoire fuyant ce monde-ci pour couler plus heureuse en l'esprit des vivants qui ont su la garder fraîchement vivifiante et limpide aux secrets.

J
e suis des arbres hauts : peupliers sentinelles au bord de courts ruisseaux, châtaigniers taciturnes chargés de bogues hérissées crevant sur les chemins, chêne serein, puissant, seigneurial au passant s'inclinant pieux devant sa sombre majesté, if aux vents de Toussaint bruissant la plainte et la douleur de l'abandon des hommes nus-debout, trépassés.

Je suis des végétaux, en piétaille innombrable envahissant le peu d'espace préservé. Fougères sempiternelles, houx soupçonneux, gui fugitif, genêt touffu et ondulant, mousse couvrant de tendresse les lits des amants jeunes échappés aux regards vicieux des bien-pensants.

Je le dis en français, justement, que je suis né au bord de ce monde, à son extrémité. Je suis un extrémiste, je vivrai jusqu'au bout. Ce bout de terre est vieux. Il aura la douceur et bonté de me prendre avec délicatesse quand me sera venu le temps d'y reposer. Qu'il m'y garde longtemps. Ce pays est usé mais reste assez gaillard pour nous montrer la voie de son bras vigoureux désignant le couchant. Voyez son excroissance, ce phallus lourd de terre faisant mouiller la mer en laquelle il se tend.


Je suis né de cela, de ces pères et ces mères. J'étais un fils avant. Je suis homme à présent. C'est ce qu'il me faut dire.
  Petrus, le 11 octobre 1997

landes bretonnes à l'île d'Ouessant

Ce soir du 11 novembre 1997, alors que je reprenais l'introduction du recueil MEMO, je dus m'arrêter immédiatement au beau milieu d'une phrase pour me jeter à la rédaction de ce poème - suite lyrique pétrie de matière bretonne. Il est curieux que la pensée, suivant une voie logique, ait aussi soudainement des fulgurances d'une toute autre nature. Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive mais c'est toujours surprenant et assez excitant. L'écriture en fut rapide et quasiment sans repentirs.

Je me sens en cela proche de l'expérience du cher Rilke pour ses non moins chères "Élégies de Duino". Je ne suis évidement pas à sa hauteur quant au résultat, mais je reste persuadé que le phénomène relève des mêmes causes. Ce qu'elles sont est une autre histoire ...
  (Petrus)

 

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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 11:04

Voyage Nocturne (Al-Isra *)


* "Chers frères croyants : Al-Isra’ wa Al-Mi’râj est un voyage céleste du Prophète (SAWS).

Al-Isra’ : c’est le voyage nocturne Al-Mi’raj : c’est l’ascension du Prophète jusqu’au " Lotus de la limite " (Sidrat Al-Muntaha) ". Lu sur le site officielle de la Grande Mosquée de Paris.


Peinture de Jean-Marie Senamaud, "Al-Isra", vue sur le site de sa gallerie.

 


A ma droite, asalama

A ma gauche, asalama.

 

Je salue
mes deux
compagnons.

Entités
de route,
êtres de fond,

 

L’un est en phase
avec la Lumière,

L’autre correspond
avec la Ténèbre.

Et moi, roseau flexible devant cet influençable test

Je reçois impassible leurs complaintes célestes. 

A l’inverse, mes actes et choix les interpellent

Tous deux réfléchissent, puis m’appellent.

Et dans mon voyage nocturne vers ma Jérusalem,

Ils m’accompagnent, flanqués de leurs homologues de Salem.

Enfin, arrivé au septième étage,

Ils restent ; je suis reçu par un mage

Qui m’instruit, me dévoile à mon image.

 

Repu de cette fondamentale instruction

Dans la félicité intemporelle je nage.

Mais même ayant reçu la terre qui m’avait été promise,

Il me faut regagner le sol et dans mon monde re-déposer la mise.

La quête n’est pas achevée, je dois parachever mon éducation.

Dieu nous guide tous vers son unité

C’est par l’Amour que nous y sommes appelés.

poème mystique de Fabrice Béguin (membre de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens, et du groupe unitarien de Paris).

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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 20:06

Le désert

De sable, de pierre, de sel,

Vaste étendue sous le ciel,

Le désert sempiternellement nous appelle

A nous ressourcer tel Ismaël.

Du puits de son immensité :

L’apparence du néant, la vie en réalité.

Moïse y découvrit des tables ;

Jésus y connut la tentation ;

Mahomet s’y réfugia avec ses compagnons.

Le désert nous initie aux plus grandes fables.

Etendue glacée sous la voûte étoilée,

Fournière infernale sous l’égide de Râ,

Râ passe, la lune s’est manifestée.

Un peu de repos pour ces hommes là.

Le climat les a marqués.

Ils portent sur eux des traces d’éternité.

Leurs épouses donnent la vie.

Chacun selon sa vocation, grandit.

Le désert est un autre monde

Auquel nous ne pouvons accéder

Sans un zeste d’humilité.

Dans la nature, la Terre gronde ;

Elle nous murmure son désarroi

De ne pas respecter ses lois.

Un jour, à l’Orient éternel,

Peut-être connaîtrons - nous enfin

Une initiation nouvelle,

Digne des sables fins ?

 


Fabrice Beguin
(membre de l'Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens
et du groupe unitarien de Paris)

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 09:02

Inutile, Ô Dieu, de te demander de mettre fin à la guerre,

Car nous savons que Tu as fait l’univers

De façon à ce que l’homme trouve son chemin vers la paix,

A l’intérieur de lui et avec son prochain.


Inutile, Ô Dieu, de Te demander de mettre fin à la famine,

Car Tu nous a donné les ressources suffisantes

Pour nourrir le monde entier

Si seulement nous pouvions les utiliser sagement.


Inutile, Ô Dieu, de te demander de déraciner les préjugés,

Car Tu nous a s déjà donné des yeux

Pour voir ce qui est bon en chacun,

Si seulement nous pouvions les utiliser correctement.


Inutile, Ô Dieu de Te demander de mettre fin au désespoir,

Car Tu nous as déjà donné le pouvoir

De supprimer la misère et de donner l’espoir,

Si seulement nous pouvions utiliser notre pouvoir dans la justice.


Mais serait-il moins inutile de Te demander, Ô Dieu

De nous donner la force, la détermination et la volonté

De faire nous-mêmes au lieu de solliciter,

De devenir plutôt que de seulement souhaiter.


Jack Riemer (théologien juif contemporain) Likrat Shabbat
texte publié dans la revue trimestrielle Libre pensée chrétienne, n° 3, 2008
http://librepenseechretienne.over-blog.com

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Présentation

  • : Eglise unitarienne francophone
  • : Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
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