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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 18:28

thomas_romer_histoire_d_israel.jpg 

suite des pages précédantes

 

2004 - « Josué », pp. 251-263, dans Introduction à l’Ancien Testament  co-dirigé avec J.-D. Macchi et C. Nihan, Labor et Fides, Genève (Le Monde de la Bible 49).

2007 - La première histoire d'Israël. L'École deutéronomiste à l'œuvre, traduit de l'anglais par F. Smyth (Le Monde de la Bible 56), Labor et Fides, Genève, 224 p., € 22.30.

Dans la Bible hébraïque, le livre du Deutéronome conclut le Pentateuque, mais pas seulement. Il introduit également la première histoire d’Israël relatée dans les livres de Josué, des Juges, de Samuel et des Rois. Ces livres, qu’on regroupe sous la terminologie d’"histoire deutéronomiste" à cause de leurs liens évidents avec le Deutéronome, constituent une première tentative d’écrire une histoire d’Israël par les scribes judéens. Toutefois, celle-ci n’a pas été composée d’une seule traite ; elle est le résultat d’une confrontation idéologique avec les empires assyrien, babylonien et perse. Cet ouvrage présente les étapes de formation de ce corpus du Deutéronome aux Rois, dans une perspective à la fois littéraire, historique et sociologique.

 

à suivre ...

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 18:12

Osée
2004 - « Osée », pp. 383-398, dans Introduction à l’Ancien Testament , co-dirigé avec J.-D. Macchi et C. Nihan, Labor et Fides, Genève (Le Monde de la Bible 49)


Amos
1984. " Amos. Les fondements de sa prophétie, ou le problème de son enracinement spirituel". Foi et Vie, CB 85, 23, pp. 26-34.


Jérémie
1996 - . « Y a-t-il une rédaction deutéronomiste dans le livre de Jérémie ? », dans A. de Pury et J.-D. Macchi, Israël construit son histoire. L’historiographie deutéronomiste à la lumière des recherches récentes, Genève, Labor et Fides (Le Monde de la Bible 34), pp. 419-441.
1997 - avec A. H. W. Curtis, The Book of Jeremiah and Its Réception - Le livre de Jérémie et sa réception (BTHL 128), Peeters, Leuven,
thomas_romer_jeremie.gif2003 - Jérémie. Du prophète au livre, Éditions du Moulin, Poliez-le-Grand

A bien des égards, Jérémie est l'un des personnages de l'Ancien Testament parmi les plus attachants. Homme d'une époque où Israël était sur le point de tomber aux mains de ses voisins, et ses citoyens les plus actifs d'être exilés à Babylone (VIe s. av. J.-C.), il se dresse, seul, à Jérusalem, face à la conjuration du trône et de l'autel prêts à toutes les compromissions pour sauver ce qui pouvait l'être. II n'avait pas été, pourtant, sans hésiter longuement devant la vocation que Dieu lui adressait. En outre, sa prédication courageuse lui vaudra bientôt d'être rejeté par ses contemporains. Mais à Babylone, des scribes avaient collectionné ce qu'on savait de lui. Ils reprirent ses discours qui, à leurs yeux, n'avaient rien perdu de leur brûlante actualité, et en firent une nouvelle, peut-être une première publication, tout en les marquant profondément de leur propre espérance. La parole de Jérémie pouvait, réinterprétée et mise par écrit, continuer de proclamer la Parole de Dieu à travers tous les siècles. Pages d'autant plus pertinentes que notre temps est incertain. Ce petit ouvrage a choisi les plus incisives d'entre elles, et nous propose en peu de mots, par un commentaire éclairant, de jeter un regard d'ensemble sur le livre de Jérémie.

2004 -  « Jérémie », pp. 345-358 ; dans Introduction à l’Ancien Testament co-dirigé avec J.-D. Macchi et C. Nihan, Labor et Fides, Genève (Le Monde de la Bible 49),


Psaumes
2007 - Psaumes interdits, Éditions du Moulin, Aubonne, Suisse,


Les écrits sapientaux
1999 - Les chemins de la sagesse. Proverbes, Job, Qohéleth, Éditions du Moulin, Poliez-le-Grand .

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 07:43

Le musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris (localisé au Petit Palais), en association avec Tempora/Musée de l'Europe, organise depuis ce 25 octobre jusqu’au 3 février 2013, une exposition sur Dieu(x) – mode d’emploi. La version originale de cette exposition a eu lieu à Bruxelles.

 

Nous conseillons cette exposition (et après la consultation de son site) pour plusieurs raisons : la problématique qui nous semble particulièrement pertinente, la connaissance des œuvres d’art qui sont exposées, enfin la présentation pédagogique pour les enseignants. 

 

dieu-x---modes-d-emploi.jpeg

 

Problématique (lue sur le site de l’exposition,  lien).


Croyants, agnostiques ou athées, chacun a pris en France l’habitude de vivre dans une société largement laïque. Ce n’est pas le cas ailleurs. Or nous voici tous confrontés à un phénomène nouveau : à la faveur des échanges migratoires et de la mondialisation des communications, les villes d’Europe sont devenues le creuset des religions du monde. Cette rencontre n’est pas facile. Les croyants connaissent leur propre religion, très peu celle des autres ; les non-croyants appréhendent mal le fait religieux, pourtant présent dans l’actualité de la planète. Aussi est-il urgent de comprendre ce phénomène, qui risque d’être la grande affaire du XXIe siècle.


L’exposition propose un voyage au travers des religions d’aujourd’hui, telles que pratiquées aux quatre coins du globe et de Paris. On y croise les trois religions du Livre (judaïsme, christianisme et islam), mais aussi les religions asiatiques (bouddhisme, hindouisme, taoïsme…) et les religions coutumières de l’Afrique à l’Océanie en passant par les Amériques.


Comment l’homme se représente-t-il le divin dans ces différents systèmes de croyance ? Comment communique-t-il avec lui et dans quel but ? Comment organise-t-il l’espace et le temps pour faire place au sacré ? Quel est l’impact de la religion dans les activités sociales – rites de passages, contrôle du corps ? Quel rôle la religion joue-t-elle dans certains des conflits qui embrasent le monde ? Mais aussi, question existentielle qui sous-tend le religieux : quelle idée se font nos contemporains de la vie après la mort ?


Les œuvres d’art qui ont été choisis : l’exposition est un spectaculaire parcours confrontant art sacré et anthropologie avec 160 chefs d’œuvre issus du patrimoine spirituel de l’Humanité prêtés par les plus grands musées : Musée du Quai Branly, Musée du Louvre, Musée Guimet, British Museum, Victoria and Albert Museum, Musée d’Israël, Musée de Cluny, Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, pour ne citer que les principaux contributeurs. Sculptures, objets d’art, peintures, manuscrits côtoient maquettes, photos, films et bornes interactives pour tenter d’éclairer la variété des croyances et des cultes dans le monde. Avec la participation exceptionnelle du musée du quai Branly.
 

à suivre ...

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 07:26

suite de la page précédente

 

Présentation du livre sur le site de l'exposition ( lien) :

 

dieu-x-_mode_d_emploi_1.jpgUn livre, écrit par Élie Barnavi et publié par André Versaille (octobre 2012, 270 p., à 35 euros) sert de catalogue à cette exposition. Il offre un aperçu de l'un des rares phénomènes humains véritablement universels : le phénomène religieux. La religion est revenue en force dans nos sociétés. Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, autant se donner les moyens de comprendre une réalité universelle dont nul ne songe plus à minimiser l'importance.

Pour autant, il ne sera pas question dans ces pages d'histoire ou de théologie. C'est d'expérience religieuse qu'il sera question ici, autrement dit de la manière dont les hommes et les communautés vivent leur religion au quotidien. Au départ de cette réflexion, deux constations simples : les hommes sont partout confrontés aux mêmes questions existentielles et éprouvent le même besoin de donner un sens à leur existence ; cependant, si leur quête est universelle, innombrables sont les modalités choisies pour son assouvissement.

Nous observerons dès lors comment, sous tous les cieux, pour se mesurer à ce qui les dépasse, les hommes subissent des rites de passage, se soumettent à un certain rythme du temps, adorent les êtres qui peuplent leur au-delà et appréhendent ce qui les attend après la mort. Le lecteur pourra ainsi se faire une idée de ces deux aspects du fait religieux : les portes par lesquelles il est invité à passer rendent compte de l'universel ; ce qu'il trouvera une fois ces portes franchies relève du particulier.


Cet ouvrage cherche à informer plutôt qu'à démontrer, à étonner plutôt qu'à convaincre ; il s'adresse au lecteur soucieux de mieux comprendre son époque dans sa relation au sacré.

à suivre ...

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 06:54

jesus_salvator_mundi_cathedrale_de_sees.jpg

suite de la page précédent et fin

 

Le site de l'exposition propose un dossier pédagogique (en téléchargement,  lien) à destination des enseignants du CE2 à la Terminale. Nous en reproduisons de larges extraits en ayant toutefois rectifié (alors mis en couleur marron) ou supprimés quelques points qui ne nous ont pas semblé tout à fait justes sur le plan anthropologique.


Cette exposition propose un large panorama des pratiques religieuses dans le monde d’aujourd’hui au travers de thématiques voulues comme autant de portes d’entrée sur le fait religieux : « Divinités », « Cultes », « Passages », « Intercesseurs », «Corps», « Conflits et coexistence », « Voix », « Lieux », « Cycles », « Au-delà ».

 

buste de Jésus, cathédrale de Sées (département de l'Orne, au nord d'Alençon) "Salvator Mundi" / le Sauveur du Monde

 

SECTION 1. DIVINITÉS
Peut-on représenter Dieu, ou plus largement le divin, et tout ce qui le peuple selon les systèmes religieux : dieux, déesses, esprits, ancêtres, nature divinisée, animaux sacrés, etc. ? Cette section entend donner un aperçu de la façon dont les images, au sens matériel (peintures, sculptures, objets) renseignent sur les réponses à cette question selon les différents systèmes religieux. Car les images liées au sacré ne sont pas des images comme les autres. Elles se heurtent à l’essence même du religieux qui est lien avec une autre dimension relevant de l’invisible, du transcendant, de l’illimité. L’on pourrait croire alors que la réponse serait dans le renoncement à représenter ce qui ne peut se voir, ou se concevoir. Pourtant l’Homme « fait à l’image de Dieu », selon la conception biblique de la Genèse, fait souvent Dieu à son image.

 

L’anthropomorphisme, surtout présent dans les polythéismes, en est l’exemple le plus frappant. Les dieux prennent visage humain, ils boivent, mangent, ont des histoires d’amour et de guerre. Ils sont alors représentés sous une forme humaine ou sous une forme assez proche (dieux à plusieurs têtes et plusieurs membres comme Shiva dans l’Hindouisme). Mais l’impossibilité de représenter Dieu peut également s’ériger en règle absolue. Le judaïsme et l’islam écartent toute possibilité d’image matérielle voulant donner une forme humaine à Dieu. Le christianisme a au contraire favorisé l’image du Christ, se fondant sur la théologie de l’Incarnation : Dieu s’étant donné à voir dans son Fils Jésus-Christ, il peut être représenté. La question est encore posée différemment dans les religions coutumières. Le monde invisible y est peuplé de divinités aux visages humains, mais également d’esprits, d’ancêtres, d’une nature et d’animaux doués d’âme et vénérés en tant que tels. La plupart du temps, les objets qui actualisent la présence de ces entités visent à établir un contact avec ces dernières.


SECTION 2. CULTES
Cette section présente une variété d’objets cultuels destinés à la communication avec le divin. Par leur diversité, ces objets témoignent de l’extraordinaire richesse de l’imagination humaine autour de cet enjeu aux aspects multiples : prières, louanges, supplications, demandes de protection, sacrifice, délivrance d’une parole, que celle-ci relève de la révélation ou de la divination.


La plupart de ces objets sont présentés à la manière d’un cabinet de curiosités du XVIIIe siècle permettant de les comparer et d’en comprendre la fonction.
• autels portatifs, retables et mirhab côtoient crucifix, icônes, mandalas, comme autant de support de prière et de méditation.
• amulettes, fétiches, charmes, épées de protection, talisman, ex-votos sont réunis pour leur fonction de protection et d’éloignement des forces du Mal.
• lampes et encensoirs signes de la présence divine dans le culte
• objets de dévotion personnels emportés en voyage ou rapportés : livre de prières portatifs, nécessaire de voyage pour le shabbat, souvenirs de pèlerinage, malle-chapelle du bateau-école de la Jeanne d’Arc renfermant une soixantaine de pièces utiles à la messe, chapelets permettant une déambulation intérieuren etc.


Connaissance de la parole divine L’importance de l’accès au divin par la connaissance de sa parole est abordée en fin de ce parcours. Le visiteur est amené à découvrir les différents enjeux de ce domaine. La Révélation, au coeur des trois religions du Livre y tient une place importante, mais également d’autres modes de connaissance comme la divination, qui permet d’interpréter la volonté divine par le biais de la parole du devin. Torah, bibles, corans sont évoqués en complément. Enfin, les cultes séculiers apparus au XXe siècle (Lénine, Mao, etc.) sont également cités en complément de ce parcours.


SECTION 3. PASSAGES.

Les rites de passages jalonnent la vie de la naissance à la mort. Ils permettent de franchir une série d’étapes et apaisent les angoisses individuelles et collectives. La communauté propose ainsi de faire le lien entre le sacré et le profane, la vie et la mort, l’individu et la collectivité. Elle marque le passage d’un âge de la vie à un autre, d’une saison à la suivante, d’un moment historique à un autre. Ces rites sont censés résoudre les crises de l’existence humaine. L’individu acquiert ainsi une identité propre et un rôle social.


• L’entrée dans la communauté commence avec la naissance : elle offre à l’enfant un nom, la reconnaissance d’une filiation par le biais de la circoncision, du baptême ou de rites de délivrance africains, etc.
• Le passage à l’âge adulte arrive avec la puberté. Des épreuves initiatiques (scarifications…) ou des cérémonies (bar-mitsva) sont proposées à l’individu pour être reconnu par la communauté ou accepter son autorité.
• Le rite du mariage, quant à lui, répond à la volonté de perpétuer l’espèce. Il va donner un cadre légitime et sacré à l’acte charnel. L’individu est souvent considéré comme véritablement adulte lorsqu’il fonde une famille.
• Le passage vers l’au-delà. Les rites mortuaires rendent supportables la disparition : ils offrent la survie de l’âme, la résurrection du corps ou des possibilités de réincarnation….


SECTION 4. INTERCESSEURS
Les intercesseurs communiquent avec le divin et cherchent à rendre favorable les forces de l’au-delà. Ces intercesseurs favorisent le lien entre le visible et l’invisible, et ont une action protectrice. Ils servent de porte-parole aux puissances surnaturelles, interrogent le bon vouloir des dieux, des ancêtres. Il en existe deux grandes catégories : des représentants officiels nommés par la communauté, comme les prêtres catholiques ou orthodoxes, qui vont oeuvrer par les prières et les cérémonies ; des représentants élus directement par Dieu, comme les prophètes ou les chamanes, dotés de pouvoirs spirituels (voyance, songes sacrés, miracles…). Ces derniers sont reconnus socialement pour leur talent charismatique et suscitent à la fois l’admiration et la crainte. La vie des intercesseurs est aussi multiple : ils mènent une vie d’ascètes (les moines jaïn ou les moines bouddhistes), sont guérisseurs ou sorciers (en Afrique). Est également abordée la question des sectes et de l’auto-proclamation de leur chef comme guides spirituels.


SECTION 5. CORPS
Dans toutes les religions, le lien avec la religion passe également par le corps. Il s’agit de discipliner son corps en se l’appropriant (par exemple marcher sur des braises), ou en le méprisant (s’agenouiller, se prosterner, s’auto-flageller et même se faire crucifier). De même, les interdits alimentaires vont consister à appliquer des périodes de jeûne ponctuelles ou des interdits permanents (proscription du porc par l’islam et le judaïsme ou du sang dans le bouddhisme et l’hindouisme). Le corps est un lieu où luttent le sacré et le profane : il va être marqué par des tatouages ou des scarifications. Des habits spécifiques vont permettre d’identifier l’appartenance, la fonction ou le degré de piété (les amishs, bouddhistes, juifs, musulmans, sikhs). La pérennité de la communauté ne peut être abandonnée à l’individu, d’où l’existence d’interdictions liées à la sexualité. La divinité peut prendre possession du corps, comme dans les rites vaudou où il devient alors le réceptacle de forces parfois violentes. La possession s’avère négative lorsqu’elle est le fait de forces comme le démonisme, le satanisme, etc.


SECTION 6. CONFLITS ET COEXISTENCE
Cette section pose la question du rôle de la religion dans les conflits : conflits interreligieux, mouvements religieux intégristes qui remettent en question le pouvoir de l’Etat, conflits de civilisations menés au nom de la religion. Une création sonore («Voix») de Cédric Dambrain composée de 150 sons de musiques sacrées du monde donne un contrepoint à la notion de conflits en suggérant la coexistence entre les religions.


SECTION 7. LIEUX
Le sacré peut se définir comme ce qui n’est pas profane. La délimitation de l’espace sacré pour des lieux spécifiquement dévolus à cet usage (naturels ou construits) mais également l’organisation du temps entre jours profanes et jours de fête en sont des exemples éclairants.


SECTION 8. CYCLES
Instituer des jours de fêtes au milieu du temps profane participe à la cohésion sociale du groupe en voulant lier par ce moyen supplémentaire l’humain et le divin. Alors que le polythéisme s’interroge sur les cycles des réincarnations, les trois monothéismes abrahamiques envisagent le temps comme linéaire et se décomposant en trois temps : celui de la création, celui de la connaissance, et celui de la fin du monde ouvrant sur la dimension de l’Eternité.


Une présentation de masques et costumes africains illustrent également le propos. Portés au cours de fêtes, ils montrent les différents enjeux présents dans les rituels. Ils peuvent ainsi répondre à des mythes comme les danses masquées qui servent de passerelles entre le temps sacré et le temps profane (mythes de la création, du chasseur, etc.)


SECTION 9. AU-DELÀ
« Que croyez-vous qu’il va advenir de vous après votre mort ? ». Dans cette installation artistique de Gilles Remiche, huit personnes sont interrogées et proposent leur réponse à cette question selon leur religion ou leur absence de croyances dans le cas de l’athéisme. Ces témoignages, filmés individuellement, restent personnels et renvoient le visiteur à son propre questionnement.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 05:49

La série d'émissions de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur sur les débuts du christianisme et intitulée "L'Apocalypse", présentée par Arte en 12 épisodes, a été mise sur Youtube. Après Corpus Christi (1997) et l’Origine du christianisme (2004), ces auteurs nous offrent une nouvelle série documentaire, consacrée cette fois à l’Apocalypse (et dont les deux  premiers épisodes ont été présentés début décembre 2008).

 

arte_apocalypse.jpg

C’est à partir de cette Apocalypse, dernier livre du Nouveau Testament, que Mordillat et Prieur appuient leur enquête sur la christianisation de l’Empire romain. « Comment et pourquoi l’attente imminente de la fin des temps qui anime une petite secte juive de disciples de Jésus a-t-elle pu, en à peine plus de trois cents ans, aboutir à la religion officielle et unique de l’Empire romain ? » résument-ils.

 

Vaste programme qui met en scène un « triangle » : la société païenne, la Synagogue (dans l’Antiquité, on parle de synagogue pour qualifier une communauté juive plus que son temple) et la société chrétienne (nommée Eklezia).

 

youtube-icon2.png01 - la Synagogue de Satan (lien)

02 - l'incendie de Rome

03 - le Sang des martyrs

04 - Querelle d'héritage

05 - la Nouvelle Alliance

06 - la Grande hérésie (il s'agit de la Gnose)

07 - Contre les chrétiens

08 - la conversion de Constantin

09 - le concile de Nicée

10 - la Cité de Dieu

11 - l'An zéro du christianisme

12 - après l'Apocalypse

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  • : Eglise unitarienne francophone
  • : Le courant unitarien est né au XVI° siècle et a été la "benjamine" des Réformes protestantes. Il se caractérise par une approche libérale, non dogmatique, du christianisme en particulier et des religions en général. Les unitariens sont près d'un million dans le monde entier. En pays francophones (en Europe occidentale : la France et ses oays d'Outre-Mer, la Wallonie, la communauté francophone de Bruxelles, la Suisse romane, Monaco et Andorre ; au Canada : le Québec ; et en Afrique noire), il s'e
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