message reçu le 3 décembre 09 du pasteur Jean Mang, fondateur de l'Eglise presbytérienne évangélique libre (EPEL) du Cameroun. Cette Eglise est en partenariat avec l'Eglise unitarienne francophone (EUfr).
Début de l'orphelinat : quelques mois après le décès d'une femme célibataire, membre de ma paroisse, ses trois enfants âgés en ce temps là de cinq, huit et onze ans restèrent orphelins et, abandonnés à eux mêmes, sans asile et sans subsistance, sachant que leur mère venait prier à la paroisse, avaient pris l'habitude de venir tous les soirs à la chapelle demander l'aumône. Un matin où j'allais faire la prière de 5 heures, je les ai trouvé couchés sur les bancs de l'Eglise (celle-ci n’ayant ni de porte ni de fenêtre). Je les réveillais ; nous priâmes ensemble. Très sage, le plus grand me raconta leur misère. Je compris qu'ils venaient régulièrement passer leurs nuits dans la chapelle. Touché par cette situation, je pris la décision de les loger dans ma petite cabane.
Quelques temps après, je fis un communiqué "SOS orphelins en détresse". Au lieu du secours que j'attendais, c'est plus tôt deux autres qui s'ajoutèrent en l'espace de trois mois. C'est à partir de ce moment que je ressentis comme un appel au secours des enfants et en particulier des orphelins. C'est alors que je résolu de créer cet orphelinat. Créé depuis juillet 2004, il soutient aujourd'hui 8 petits orphelins et 5 enfants âgés de 05 à 16 ans et issus des familles pauvres. Il est l’espoir et l'avenir pour ces petits.
Nous avons encore beaucoup de difficultés , vraiment beaucoup de difficultés, parce que nous fonctionnons presque sans appui. De petites aides nous parviennent parfois des personnes de bon coeur et quelques rares fois par des associations charitables. Nous sommes de temps à autres sommés par le bailleur de quitter le petit et délabré local qui les abrite à cause des arriérés. Je viens de lancer un appel pour l'achat d'un terrain pour la réalisation d'un centre d’accueil car louer des maisons et nourrir ces orphelins demande un budget conséquent. Le gros problème actuel est le manque de vêtements, une minable ration journalière, le manque de chaussures, de couvertures, de literie. Il faudrait aussi des médicaments car leurs santé est précaire à cause du manque d'eau potable. Faire face aussi aux frais de scolarisation.
Je lance un appel à tous ceux ou celles qui peuvent leur venir en aide, car ils ont besoin de parrainage pour survivre.
Oyom-abang est un quartier de l’agglomération de Yaoundé.
Contact en France : les dons en argent peuvent être envoyés à Grégoire Maury, 54 bis rue Grande, 77720 Bombon, courriel ;
Contact aux Etats-Unis ; Christiane Geisler (Philadelphie), courriel
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