Notre Eglise organise un culte mensuel le premier dimanche de chaque mois. La préparation de ce culte se fait une semaine auparavant et vous pouvez envoyer dès maintenant votre participation à l’éditeur de ce site (lien) - ou bien encore après avoir fait le culte chez vous ou au sein d’une communauté. Vous pouvez aussi déposer un commentaire en bas de cet article ou au sein de notre groupe "Unitariens francophones" sur Facebook. Nous vous proposons de suivre l’ordre suivant :
1 – allumons notre calice selon notre tradition unitarienne (lien), ou bien - pour ceux qui ne se réfèrent pas à celle-ci - une simple bougie, et que sa lumière brille !
Lisons la méditation de ce mois qui nous est envoyée par Karen van der Walt de la communauté unitarienne de Cape Town en Afrique du Sud (lien).
2 – partageons nos moments de vie du mois écoulé ; nos joies et nos bonnes nouvelles, nos chagrins et nos deuils ; les gestes d’amitié et de solidarité que nous avons faits ou que nous avons vus ; ce qui a été important à nos yeux et à notre cœur. Soyons à l’écoute les uns des autres, en toute fraternité, de nos vécus réciproques.
Eric Pierre Houser, protestant libéral et unitarien, Paris - J’aimerais dire quelque chose de juste sur la poésie. Puisque j’en écris, sans bien savoir pourtant ce que je fais. Et quel rapport il y a entre la poésie et la spiritualité. Est-ce que sont des mots abstraits. Poésie, spiritualité. Pour moi, si je pense avec attention à ces choses-là, je les vois les deux comme un espace. Un espace et un temps. D’abord comme ça, oui, un espace et un temps. Quand j’écris quelques lignes dans un carnet, ou quand j’adresse quelques phrases à... celui que nous appelons Dieu, je suis à la fois absolument seul (pas esseulé : seul), et absolument relié. Ces moments et ces espaces sont, chaque fois et de plus en plus nettement, adressés. En général, il se passe alors quelque chose qui est indissociablement une joie extrême, et une tristesse extrême. Je pourrais employer des oxymores, une joie triste, une tristesse joyeuse. Je suis alors envahi (mais dans cet espace, ce temps cernés) par le sentiment du tragique de la vie. Et là, il n’y a plus aucune place pour le débat des idées, ni pour la plainte du narcissisme blessé, ni même pour l’esthétique. C’est un peu mystérieux, et c’est peut-être légèrement obscène que de prétendre en parler. C’est hors discours. J’avais envie pourtant d’en dire ces quelques phrases, en me demandant si cela vaut la peine de les partager. En l’espérant.
Jean-Claude Barbier, chrétien unitarien, Bordeaux - L'hiver est, sous nos latitudes, souvent accompagné par un temps pluvieux, gris, morose à notre moral. Je remercie nos amis les animaux et nos amis les plantes qui nous apportent de la vie en improvisant, en nous réservant des surprises après une nuit où nous avons fermé nos volets, ou encore qui accrochent la neige. En attendant bien entendu l'explosion verdoyante du printemps.
3 – proposons ici des prédications qui nous font mieux comprendre des choses, des textes de spiritualité qui nous ouvrent le cœur et l’intelligence, des vidéos qui nous font communier aux autres et au monde, partageons les avec enthousiasme.
Ce mois-ci nous vous proposons d'écouter un chant d'inspiration soufi d'Ibn Arabi (né en 1165 à Murcie en Espagne et mort en 1240 à Damas) : "L'amour est mon credo", illustré et mis en ligne sur Youtube par Didier M., le 24 avril 2013. Son oeuvre est considérée comme un sommet de l'ésotérisme islamique (lien).
Pour terminer, je vous laisse vous pénétrer de la spiritualité de ce très ancien hymne, qui est peut-être quelque part à l’origine de la rédaction des « Béatitudes », une prière qui nous vient de la communauté essénienne de Qumran : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, pour toutes ses merveilles à jamais. Béni soit Son nom, car il a sauvé l’âme des pauvres. Il n’a pas dédaigné l’humble, Il n’a pas non plus oublié la détresse des opprimés. Au contraire, Il a ouvert les yeux sur l’opprimé et, tendant l’oreille, Il a entendu le cri des orphelins. Dans l’abondance de sa Miséricorde, Il a consolé les humbles et Il leur a ouvert les yeux pour qu’ils aperçoivent ses voies et les oreilles pour qu’ils entendent son Enseignement. » Amen.
4 – remercions Dieu pour tout cela, louons-le et accueillons la vie qu’il nous a donnée ; contemplons le mystère de la Vie. Dans la joie et à l’unisson, faisons action de grâce pour ce que nous avons reçu d’une façon ou d’une autre.